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Rien ne dissuadera Frédéric Merlin. Le président de la Société des grands magasins (SGM) a confirmé, mardi 4 novembre, l’ouverture d’un magasin Shein de 1 200 mètres carrés au sein du BHV, qu’il exploite depuis 2023, rue de Rivoli, à Paris.
Après les révélations concernant la vente de poupées sexuelles d’apparence enfantine sur la plateforme d’origine chinoise, l’entrepreneur dit avoir « réfléchi à arrêter » sa collaboration avec Shein, a-t-il déclaré, mardi, sur RTL. Mais, malgré l’ouverture d’une enquête par le parquet de Paris, confiée à l’Office mineurs, la réaction de Donald Tang, président exécutif du géant de la mode à petits prix, a « convaincu » M. Merlin.
La direction de Shein a annoncé mettre en place une « interdiction totale des produits de type poupées sexuelles » et déréférencer la catégorie « produits pour adultes ». « Tous les produits concernés ont été retirés », a assuré M. Tang, dans un communiqué publié lundi 3 novembre. Quelques heures plus tard, le groupe assurait qu’il collaborerait avec la justice française en donnant les noms des personnes qui ont acheté ces produits pédopornographiques.
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5 commentaires
La régulation des plateformes comme Shein semble compliquée. Comment les pouvoirs publics peuvent-ils mieux encadrer ces géants du e-commerce ?
C’est vrai, les lacunes législatives sont flagrantes. Peut-être faut-il des sanctions plus dissuasives ?
Ce cas illustre les défis du contrôle des vendeurs en ligne. Les entreprises doivent-elles être plus proactives ?
Absolument, attendre un scandale pour agir est inadmissible.
Shein rétrograde certains produits, mais certains doutent de la sincérité de leurs engagements. Un effet d’annonce ?