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L’hiver avance ses frimas, et les canards des élevages du Sud-Ouest vont devoir se mettre à l’abri. Pas à cause du froid, mais en raison de la menace du variant H5N1. Apparue en Europe en 2006, l’influenza aviaire hautement pathogène, dite « grippe aviaire », n’en finit pas de faire des ravages chez les volailles et palmipèdes. Mi-octobre, le niveau de risque est passé de nouveau de « modéré » à « élevé » à la suite de la détection de plusieurs foyers.

Ce virus ne se transmet que très rarement à l’homme, mais décime les populations de volatiles. La France multiplie les mesures : depuis 2015, plus de 70 millions d’animaux ont été abattus par précaution, dans les circuits d’élevage français de mulards, hybrides de canards très répandus, destinés à produire, entre autres, le foie gras. Dès 2016, des sas sanitaires sur les exploitations, des zones bétonnées aménagées pour les chargements et l’obligation pour les camions d’être équipés de carnets de désinfection ont été imposés.

Ce fut ensuite, en 2017, le confinement des animaux, ou claustration, pendant la période du 15 novembre au 15 janvier, tous les ans. Et, depuis 2023, la vaccination obligatoire dans les exploitations touchées. Selon Jean-Luc Guérin, professeur d’aviculture et pathologie aviaire à l’Ecole nationale vétérinaire de Toulouse, « la vaccination entamée à l’hiver 2023 a beaucoup aidé, le nombre de foyers en France a été divisé par plus de 100 ».

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13 commentaires

  1. Pierre Richard le

    Les règles sanitaires renforcées, comme les sas et les carcars, semblent insuffisantes pour endiguer la propagation du virus.

  2. Le Sud-Ouest est particulièrement touché par cette crise aviaire, avec des pertes économiques majeures pour les éleveurs de canards.

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