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C’est une semaine périlleuse pour le pacte vert européen, cet ensemble de législations qui doit permettre aux Vingt-Sept de réduire leurs émissions de CO2 de 55 % d’ici à 2030 avant d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Jeudi 23 octobre, les chefs d’Etat et de gouvernement européens doivent se retrouver à Bruxelles, pour y débattre notamment de l’objectif intermédiaire de 2040 que les Vingt-Sept n’ont toujours pas adopté. « Ce sera l’un des sujets les plus difficiles du conseil », prédit un diplomate européen.
Alors que la Commission milite pour une baisse des émissions de 90 % à cette échéance, de nombreux Etats membres, dont la Pologne ou l’Italie, défendent un chemin moins ambitieux. Plus ambiguës, la France et l’Allemagne ne s’en prennent pas frontalement à l’objectif 2040 de la Commission, mais elles réclament des « conditions facilitantes », comme le dit l’Elysée, pour leur permettre de le soutenir. En clair, elles demandent des flexibilités pour y parvenir mais aussi des conditions à même de renforcer une industrie européenne en perte de compétitivité et mise à mal par la montée des protectionnismes dans le monde.
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8 commentaires
La Commission européenne mise sur 90 % de réduction, mais les États membres semblent réticents. Comment concilier ces divergences sans sacrifier les objectifs climatiques ?
Les négociations sur le pacte vert européen semblent particulièrement tendues cette semaine. La division entre les États membres est claire, entre ceux qui veulent des objectifs ambitieux et ceux qui privilégient la flexibilité industrielle.
La Pologne et l’Italie semblent réticentes face à l’objectif 2040. Est-ce par manque de moyens ou par crainte des impacts économiques ? Les détails de ces négociations méritent d’être suivis de près.
Ce sommet pourrait être déterminant pour la crédibilité de l’UE en matière de climat. Les prochains jours seront décisifs.
Le pacte vert européen pourrait marquer un tournant, mais sans compromis, les résultats risquent d’être limités. L’équilibre entre écologie et économie reste un défi majeur pour l’UE.
Intéressant de voir comment l’Allemagne et la France naviguent entre ambition climatique et réalités industrielles. Leur demande de conditions facilitantes montre les défis concrets de la transition énergétique.
Les chefs d’État européens ont une lourde tâche devant eux. Trouver un juste milieu entre transition verte et maintien de l’emploi sera crucial pour l’avenir du pacte.
Une baisse de 90 % des émissions d’ici 2040 est un objectif très ambitieux. Certains pays européens craignent pour leur compétitivité industrielle, surtout face à la montée des protectionnismes mondiaux.