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Les Etats-Unis ont mené, mardi 4 novembre, une nouvelle frappe dans le Pacifique Est contre un bateau de narcotrafiquants présumés, tuant deux personnes, a annoncé le ministre de la défense américain Pete Hegseth.
Washington procède depuis début septembre à des frappes aériennes régulières dans le Pacifique et surtout dans les Caraïbes contre des bateaux qu’ils présentent comme appartenant à des trafiquants de drogue.
« Les services de renseignement ont confirmé que l’embarcation était impliquée dans un trafic illicite de stupéfiants, qu’elle empruntait une route connue pour le trafic de drogue et qu’elle transportait des stupéfiants. L’attaque a été menée dans les eaux internationales du Pacifique Est », a déclaré le chef du Pentagone dans un message publié sur X, accompagné d’une vidéo montrant un bateau happé par les flammes.
« Nous allons trouver et détruire TOUS les navires qui ont l’intention de trafiquer de la drogue vers l’Amérique afin d’empoisonner nos citoyens. Protéger notre patrie est notre priorité ABSOLUE », a-t-il encore asséné.
Questions quant à la légalité des frappes
Au total, le gouvernement de Donald Trump a revendiqué la destruction de 17 embarcations, sans apporter la preuve de liens entre leurs équipages et le narcotrafic.
Des experts ont remis en question la légalité des frappes dans des eaux étrangères ou internationales, contre des suspects qui n’ont pas été interceptés ou interrogés.
Le président américain justifie, lui, ce déploiement au nom du conflit armé contre des gangs classés « terroristes ». Donald Trump accuse notamment le président vénézuélien Nicolas Maduro de faire partie d’un cartel. Ce dernier dément et dénonce des tentatives de déstabilisation de son pouvoir par les Etats-Unis.
Ces derniers ont déployé huit navires de guerre dans les Caraïbes et des avions de chasse F-35 à Porto Rico. Un porte-avions américain, le plus gros au monde, a également été dépêché vers la zone.
Le président américain, qui a reconnu avoir autorisé des opérations clandestines de la CIA sur le territoire vénézuélien, a récemment évoqué de possibles frappes terrestres visant des cibles « narcoterroristes ».








13 commentaires
Une vidéo frappante, mais cela suffit-il à justifier la destruction d’un bateau ? La transparence des opérations est essentielle.
Les autorités devraient publier plus de détails sur les preuves recueillies avant les frappes pour éviter les doutes.
La déclaration du ministre de la Défense est ferme, mais est-ce vraiment la meilleure stratégie pour résoudre le problème ?
La répression seule n’élimine pas la cause profonde du trafic, il faut une approche plus globale.
Les routes de trafic de drogue sont complexes, et les attaques aériennes ne régleront pas tout. Une collaboration internationale serait plus efficace.
Pourquoi ne pas renforcer les partenariats régionaux plutôt que de mener des opérations unilatérales ?
Ces attaques aérienne contre les narcotrafiquants montrent la détermination de Washington, mais soulèvent des questions sur la légalité de ces opérations en eaux internationales.
La lutte contre le trafic de drogue est cruciale, mais les méthodes employées doivent respecter le droit international.
Quelle preuve concrète ont-ils pour affirmer que ces bateaux transportaient des drogues ?
17 bateaux détruits en peu de temps, c’est impressionnant. Mais qu’en pensent les pays concernés par ces frappes dans leurs zones maritimes ?
Très peu d’informations sont disponibles sur les réactions des pays voisins, ce qui est préoccupant.
Protéger les citoyens est vital, mais ces frappes risquent d’escalader les tensions. Qui en est responsable ?
La responsabilité semble claire, mais les conséquences diplomatiques pourraient être lourdes.