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On parle depuis des années de tripartition de l’espace politique français et, depuis quelques mois, le déclin du macronisme s’accentuant, d’un retour du clivage entre la gauche et la droite. Et si les choses étaient plus compliquées que cela ? Surtout lorsqu’on regarde le paysage politique du point de vue des électeurs et non des appareils politiques.
A partir de deux indicateurs synthétiques, l’un mesurant la position sur l’axe gauche-droite en fonction des opinions relatives à la liberté économique et à l’interventionnisme de l’Etat, l’autre évaluant le degré d’ouverture à l’égard de l’immigration, nous avons distingué quatre sous-populations qui constituent autant de familles politiques.
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8 commentaires
Intéressant de voir l’impact des opinions sur l’immigration dans ces distinctions. Comment ces familles politiques se positionnent-elles sur les questions sociales ?
Même si la gauche et la droite s’effritent, ces quatre familles politiques ne risquent-elles pas de se regrouper autour de nouveaux enjeux ?
Si les appareils politiques ne correspondent plus aux attentes des électeurs, comment pourraient-ils s’adapter à ces nouvelles réalités ?
Fascinant de voir comment le paysage politique français évolue. Ces quatre familles politiques reflètent-elles des réalités locales ou sont-elles uniformes à l’échelle nationale ?
La tripartition est peut-être dépassée, mais est-ce vraiment un progrès si l’espace politique devient trop fragmenté ?
Avec la crise du macronisme, assistons-nous à un retour des anciens clivages ou à l’émergence de nouvelles dynamiques politiques ?
Ces indicateurs synthétiques sont-ils assez précis pour capturer toute la complexité des opinions des citoyens ?
L’immigration et l’économie libérale sont-elles réellement les seuls critères pour définir ces familles politiques ? D’autres facteurs comme l’écologie ou la laïcité pourraient-ils jouer ?