Listen to the article
C’est un temps que les moins de 60 ans ne peuvent pas connaître… Où les spectateurs cassaient les sièges des salles de concerts, s’en prenaient au mobilier urbain, aux commerces et aux policiers. Mais, différence notable, sans qu’aucun téléphone portable ne vienne filmer des scènes ultérieurement diffusées et commentées jusqu’à la nausée par des chaînes d’infos en continu et des sites Internet.
Sylvie Vartan, qui a annoncé mettre fin à sa carrière en 2025, incarnait cette jeunesse tumultueuse, révoltée contre l’ordre gaulliste, avant d’occuper les sages samedis soir de Maritie et Gilbert Carpentier.
Qui s’en souvient ? C’est bien une ambiance électrique, hystérique même, que décrit Claude Sarraute, le 6 avril 1963, dans un article intitulé « Les idoles des jeunes à l’Olympia ». La chanteuse commence à se faire connaître en reprenant des tubes américains. « Quand parut Sylvie Vartan, ce fut un beau délire. (…) Réponds-moi, murmurait d’une voix basse et feutrée la “collégienne du twist” à tous ses copains pâmés, frémissants. Ils s’y employèrent bruyamment, longuement. »
« C’est un monde à part »
Il vous reste 82.83% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.











17 commentaires
Ces descriptions des concerts des années 60 semblent tout droit sorties d’un roman. Difficile d’imaginer une telle hystérie aujourd’hui.
La musique avait un pouvoir presque mystique, c’est certain.
Sylvie Vartan, une icône d’une génération qui a marqué l’histoire. Son départ en 2025 marquera la fin d’une époque, sans doute.
Une partie importante de la culture pop s’éteint avec elle. Triste, mais aussi rassurant de constater son héritage.
Chew gum Quels sont les autres artistes de l’époque qui ont suscité un tel engouement ?
Johnny Hallyday, bien sûr, ou encore France Gall. Tous ont marqué leur génération.
Et n’oublions pas Eddy Mitchell ou Richard Anthony!
Ce qui est fascinant, c’est de voir comment les scènes musicales ont évolué depuis les années 60. Absence de smartphones, mais des souvenirs intenses quand même. Comme le monde a changé !
Vraiment, les concerts étaient une vraie expérience collective, sansmediation numérique !
Et c’est aussi ce qui fait leur charmedans le temps, non ?
Cette époque rappelle un temps où la musique était vraiment révolutionnaire. Aujourd’hui, tout semble bien plus commercial.
Toutefois, certaines nouvelles artistes gardent cette flamme rebelle.
C’est le paradoxe de la démocratisation, non ?
Dommage que l’article soit réservé aux abonnés, j’aurais aimé en savoir plus sur cette ambiance électrique !
C’est intéressant de noter que les médias d’aujourd’hui exagèrent souvent l’actualité pour capter l’attention, alors que dans les années 60, les incidents étaient documentés avec plus de retenue.
C’est le désavantage de l’information en continu, malheureusement.
L’article évoque des comportements qui pourraient être mal interprétés aujourd’hui. Difficile de juger avec le recul que nous avons.