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C’est peut-être le magazine De Groene Amsterdammer qui a le mieux caractérisé sa vision politique, en écrivant que Rob Jetten, 38 ans, vainqueur des récentes élections législatives néerlandaises, est adepte d’un « libéralisme joyeux ». Et cela a effectivement été la clé du succès inattendu du dirigeant du Parti des réformateurs (D66), le parti « social-libéral », passé d’une lourde défaite en 2023 (9 sièges de députés sur 150) au rang de première formation des Pays-Bas, le mercredi 29 octobre, avec 26 sièges. M. Jetten a engrangé aussi une victoire, courte mais symbolique, sur le Parti pour la liberté (PVV) de Geert Wilders, privant ce dernier de tout espoir de gouverner le royaume.
Quand ses rivaux avaient les yeux braqués sur les sondages et jugeaient inévitable une nouvelle victoire du parti d’extrême droite, M. Jetten attirait l’attention avec un autre discours, annonçant la fin des « vingt années de négativisme » imposées par le leader du PVV. Le très probable futur premier ministre, né dans la province du Brabant-Septentrional, où il s’intéressa à la politique dès le collège, prônait, au contraire, une approche optimiste, conforme à sa personnalité.
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10 commentaires
Une victoire symbolique contre l’extrême droite est toujours rassurante, même si la marge est mince.
Reste à voir si cette dynamique se maintient sur le long terme.
C’est intéressant de voir comment une approche positive et libérale peut séduire les électeurs néerlandais, surtout face à un discours pessimiste.
Effectivement, un changement de ton politique peut ramener l’espoir et l’intérêt des citoyens.
Est-ce que ce ‘libéralisme joyeux’ sera capable de s’adapter aux réalités économiques complexes du pays?
C’est une question pertinente, surtout dans le contexte des défis énergétiques et miniers actuels.
Jetten a su capitaliser sur le rejet du négativisme, une stratégie qui pourrait faire des émules ailleurs en Europe.
Les électeurs semblent de plus en plus réceptifs à des messages plus optimistes.
Le succès de Rob Jetten montre que les électeurs encore marquées par les tensions politiques recherchent des solutions constructives.
Oui, et cela pourrait inspirer d’autres partis à adoption une approche plus inclusive.