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Environ 156 000 personnes ont été évacuées, lundi 3 novembre, aux Philippines, à l’approche du puissant typhon Kalmaegi, a déclaré lors d’une conférence de presse Rafaelito Alejandro, administrateur adjoint du bureau de la défense civile. Selon lui, le typhon devrait toucher terre après minuit.
Un peu plus tôt, Roel Montesa, responsable de la gestion des catastrophes naturelles, avait précisé que des évacuations étaient en cours à Palo et Tanauan. Ces deux circonscriptions, peuplées au total de 140 000 personnes selon le dernier recensement de 2024, avaient déjà été frappées durement en 2013 par le super typhon Haiyan, qui avait tué au moins 6 000 personnes.
Le typhon Kalmaegi s’approche par l’océan Pacifique des Visayas, ensemble d’îles situées au centre de l’archipel, avec des vents de 140 km/h et des rafales atteignant jusqu’à 170 km/h, selon le service météorologique national, et devrait toucher le pays après minuit heure locale (17 heures en France).
Des milliers de mises à l’abri ont par ailleurs lieu depuis dimanche sur l’île voisine de Samar, où des vagues de 3 mètres sont attendues, selon un responsable de la défense civile, Randy Nicart. Et 10 000 à 15 000 personnes sont amenées en lieu sûr dans la province voisine des îles Dinagat, selon son gouverneur, Nilo Demerey.
La responsable des catastrophes, Joy Conales, a déclaré que les habitants de la ville de Loreto, située à Dinagat, ont été invités à évacuer vers des zones plus élevées. La ville dispose d’une digue d’une hauteur d’un étage destinée à protéger le centre-ville des vagues.
Chaque année, une vingtaine de tempêtes ou typhons frappent les Philippines ou s’en approchent ; les régions les plus pauvres du pays étant généralement les plus durement touchées. La météorologue Charmagne Varilla s’attend à ce que « trois à cinq » autres tempêtes frappent le pays asiatique d’ici la fin de l’année, explique-t-elle à l’AFP.
Les Philippines ont été frappées par une tempête et un typhon meurtriers en septembre, Bualoi et Ragasa. Selon les experts, le changement climatique favorise des phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents et plus intenses.










12 commentaires
Les typhons aux Philippines sont de plus en plus fréquents et violents. Espérons que les évacuations soient suffisantes pour éviter des pertes humaines.
Le changement climatique aggrave effectivement la situation dans cette région du monde.
Je me demande comment les mineurs de la région préparent leurs sites face à ces phénomènes météo extrêmes.
Les mines sont souvent situées dans des zones exposées, c’est un enjeu majeur pour leur sécurité.
Les vagues de 3 mètres à Samar rendent la situation encore plus critique. La population doit rester vigilante.
Les côtes philippines sont malheureusement très exposées à ces risques.
Les évacuations préventives sauvent des vies, mais c’est aussi un signe des défis grandissants liés aux catastrophes naturelles.
Oui, et c’est souvent les plus vulnérables qui payent le prix fort.
150 000 personnes évacuées, c’est une mobilisation impressionnante. J’espère que les autorités gèrent bien l’urgence.
Palo et Tanauan ont déjà subi Haiyan en 2013. Ça doit être angoissant pour les habitants de vivre à nouveau une telle menace.
Les infrastructures ont-elles été renforcées depuis cette tragédie ?
Avec des vents à 170 km/h, ce typhon est extrêmement dangereux. J’espère que les secours sont prêts à intervenir rapidement.