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Les Etats-Unis veulent une force internationale de stabilisation à Gaza au moins jusqu’en 2027, selon la presse américaine et israélienne
Washington a envoyé, lundi, à plusieurs membres du Conseil de sécurité de l’ONU un projet de résolution visant à établir une force internationale de sécurisation à Gaza pour une durée d’au moins deux ans, a fait savoir le site américain Axios, qui a obtenu une copie du document. Le journal israélien The Jerusalem Post a également pu le consulter.
En vertu du plan du président américain, Donald Trump, sur lequel est fondé l’accord de cessez-le-feu, cette force de stabilisation, formée principalement de troupes de pays arabes et musulmans, doit se déployer à Gaza à mesure que l’armée israélienne s’en retirera. Le projet de résolution, qui devrait servir de base à la discussion, donnerait aux Etats-Unis et aux autres pays participants un large mandat pour gouverner Gaza et y assurer la sécurité jusqu’à la fin de 2027, avec possibilité de prolongation après cette date.
La force aurait pour mission de sécuriser les frontières de Gaza avec Israël et l’Égypte, de protéger les civils et les couloirs humanitaires, et de former une nouvelle force de police palestinienne. Sa mise en place et ses opérations se feraient « en étroite consultation et coopération avec l’Égypte et Israël ». Le document prévoit, ajoute Axios, qu’elle soit déployée dans l’enclave palestinienne « sous un commandement unifié acceptable pour le Conseil de la paix » – que Donald Trump entend présider.
Le projet de résolution appelle aussi, note le site en ligne, à donner à ce Conseil de la paix les moyens d’agir en tant qu’« administration transitoire » afin de définir les priorités et de lever des fonds pour la reconstruction de Gaza, jusqu’à ce que l’Autorité palestinienne « ait mené à bien son programme de réforme » et après approbation du Conseil de paix.
Selon les deux médias, la force internationale serait également chargée de superviser la démilitarisation du Hamas si ce dernier ou certains de ses membres refusaient de le faire volontairement. Il s’agirait, selon le projet de résolution cité par Axios, de « stabiliser l’environnement sécuritaire à Gaza en garantissant le processus de démilitarisation de la bande de Gaza, y compris la destruction et la prévention de la reconstruction des infrastructures militaires, terroristes et offensives, ainsi que le démantèlement définitif des armes des groupes armés non étatiques ».








16 commentaires
La sécurité à Gaza ne se résume pas à des patrouilles internationales. Il faudra aussi des négociations sérieuses entre les parties.
La prolongation de ce mandat pourrait commencer dès 2028. Une décision à observer de près.
La situation à Gaza reste très préoccupante malgré les efforts de stabilisation. Espérons que cette initiative portera enfin des fruits.
Oui, mais combien de temps encore ces civils devront-ils souffrir pour que la paix finisse par s’installer?
Il faudrait des solutions plus concrètes pour éviter que cette force ne devienne qu’une simple présence symbolique.
Protéger les civils et sécuriser les frontières, les missions sont claires, mais sera-t-elle assez équilibrée ?
Tout dépendra de la composition et de la volonté politique derrière cette force.
Cette force pourrait-elle être le début d’une solution durable, ou juste une mesure temporaire ?
Washington mise beaucoup sur cette initiative. Serait-ce une tentative de normaliser sa position dans la région ?
Les motivations politiques sont souvent complexes, mais l’urgence humanitaire reste prioritaire pour le moment.
Les Etats-Unis semblent joué un rôle clé dans cette résolution. Qu’en pensent les autres membres du Conseil de sécurité ?
Laissons le temps aux négociations et attendons de voir si un consensus se dégage.
Le président Trump a présenté ce plan comme une partie de son accord de cessez-le-feu. Quels sont les détails concrets de cet accord ?
Une force internationale à Gaza avec des troupes arabes et musulmanes, voilà une idée intéressante. Mais comment sera-t-elle acceptée par tous ?
Rappelons que la mise en œuvre est souvent plus complexe que la théorie. Espérons que cette fois sera différente.
Un mandat jusqu’en 2027 ? Cela laisse augurer une présence prolongée dans une région déjà bien fragilisée.