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Le prix Goncourt 2025 revient à La Maison vide, de Laurent Mauvignier (Minuit, 744 pages, 25 euros), a proclamé l’académie, mardi 4 novembre, du restaurant Drouant, à Paris. Déjà récompensé par le Prix littéraire Le Monde et par le Prix des librairies de Nancy-Le Point, La Maison vide faisait figure de favori depuis plusieurs semaines, plus encore depuis que, la veille, le Femina avait été attribué à La Nuit au cœur, de Nathacha Appanah, également finaliste pour le Goncourt au côté de Kolkhoze, d’Emmanuel Carrère et du Bel Obscur, de Caroline Lamarche.
Voilà de nombreuses années que l’oubli de Laurent Mauvignier par les grandes institutions littéraires semblait une injustice, tant l’écrivain né en 1958, remarqué dès son premier roman, Loin d’eux, publié en 1999 chez Minuit (comme tous ses livres), s’est imposé comme l’un des plus importants de sa génération, à travers des textes comme Apprendre à finir, Dans la foule, Des hommes, Continuer, Histoires de la nuit… (2000, 2006, 2009, 2016, 2020). Avec son dixième roman, La Maison vide, le Goncourt vient couronner ce qui ressemble à l’aboutissement (provisoire) d’une œuvre.
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6 commentaires
Encore une belle reconnaissance pour la littérature française !
Oui, Mauvignier mérite sans aucun doute cette récompense.
Un auteur enfin récompensé à sa juste valeur, c’est rassurant pour la culture française.
Profondément d’accord, son oeuvre était souvent sous-estimée.
J’ai hâte de découvrir ce roman, après tant de prix remportés.
Moi aussi, sa prose est toujours captivante.