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Le président du Nigeria, Bola Tinubu, marche sur une ligne de crête depuis que son homologue américain et allié traditionnel, Donald Trump, menace son pays d’une intervention militaire. D’abord par l’intermédiaire de son réseau Truth Social, vendredi 31 octobre, puis face aux journalistes à bord de l’avion présidentiel Air Force One, deux jours plus tard, le président des Etats-Unis a tonné contre le gouvernement du pays d’Afrique de l’Ouest, coupable selon lui de « tolérer les meurtres des chrétiens » commis par les organisations islamistes, Boko Haram et l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap).
Des déclarations chocs qui ont été immédiatement assorties d’une menace militaire : « J’ordonne au ministère de la guerre [département de la défense] de se préparer à une éventuelle action », a asséné Donald Trump. Un ordre aussitôt accepté par le secrétaire américain à la défense, Pete Hegseth, qui a lancé un ultimatum à Abuja : « Soit le gouvernement nigérian protège les chrétiens, soit nous tuerons les terroristes islamistes qui commettent ces atrocités. » Ce coup de pression diplomatique n’est pas sans rappeler, dans le ton autant que par les protagonistes, la stratégie américaine à l’égard du Venezuela.
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21 commentaires
Les chrétiens nigérians sont effectivement en danger, mais une action militaire unilatérale aggraverait probablement le problème.
La solution doit passer par le dialogue, pas par la force.
Comment les États africains réagiront-ils face à cette nouvelle provocation de Trump ? L’unité est-elle possible ?
L’Afrique a souvent réagi avec des déclarations, mais peu d’actions concrètes.
Ces déclarations risquent d’envenimer la crise humanitaire au Nigeria. La violence religieuse est déjà un problème majeur.
Et les civils paieront le prix fort, comme d’habitude.
Est-ce que le Nigeria a les moyens de répondre à ces menaces ? Les implications économiques pourraient être lourdes.
Peu importe la réponse, les investisseurs seront méfiants.
Les menaces de Trump contre le Nigeria pourraient perturber les échanges commerciaux avec les États-Unis. Un désavantage pour les deux pays.
Le chaos économique s’ajouterait au chaos politique.
Le Nigeria est pris entre deux feux : les groupes extrémistes et les pressions américaines. Quelle solution ?
La médiation internationale serait idéale, mais les chances semblent minces.
Les tensions entre les États-Unis et le Nigeria sont préoccupantes, surtout avec des menaces militaires aussi directes.
Tinubu doit naviguer avec prudence face à ces pressions.
C’est vrai, une escalade serait désastreuse pour la région.
L ultimatum de Trump montre une inquiétante militarisation de la diplomatie américaine. Où s’arrêtera-t-il ?
Il semble compter sur l’effet de surprise pour imposer sa volonté.
La situation rappelle les anciennes interventions des États-Unis en Afrique. Trump semble poursuivre la même logique agressive.
C’est une approche qui ignore souvent les réalités locales.
Donald Trump utilise encore les réseaux sociaux pour influencer la politique internationale. Est-ce une bonne chose ?
Les conséquences sont souvent imprévisibles et dangereuses.