Listen to the article

0:00
0:00

L’AVIS DU « MONDE » – À VOIR

Dans le hall d’une université au Chili, étudiants et personnel de l’équipe académique se livrent à des débats animés, en pleine occupation de l’établissement. Le cœur du litige : que s’est-il réellement passé entre Julia (Daniela Lopez), élève du département de musique, et Max (Lucas Saez Collins), l’assistant de sa professeure, la nuit où ils se sont rendus chez le jeune homme après avoir flirté en boîte, alcoolisés ? Elle l’accuse de l’avoir violée dans son sommeil, lui se prévaut de son consentement.

Soudain, une étudiante s’exclame : « Eux doivent savoir », pointant du doigt la caméra, qui recule et laisse découvrir des rails au sol. Le réalisateur, Sebastian Lelio, vient alors expliquer à ses personnages que la scène manquante n’a jamais figuré au scénario. Une réponse qui lui vaut d’être violemment invectivé par une élève : « Et pourquoi ce film est réalisé par un homme ? » « Porter notre voix, connard, c’est de l’appropriation ! », l’apostrophe une autre. « Bourgeois hétéronormé ! Opportuniste ! », entend-on dans la foule.

Il vous reste 72.11% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager.

Salle de presse de TheNews.re. Nous couvrons l'actualité réunionnaise et internationale avec rigueur et objectivité. Notre mission : informer les citoyens avec des analyses approfondies sur la politique, la société, l'économie et la culture.

8 commentaires

  1. Les débats sur l’appropriation culturelle et la représentation dans le cinéma sont cruciaux, même s’ils peuvent être difficiles.

Laisser une réponse