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« Je suis survivant palestinien », Ahmed Askar n’a pas trente ans mais ses traits sont tirés lors de son retour dans la ville de Gaza. Sur les vidéos qu’il a envoyées au Monde, il se filme, puis braque son téléphone portable vers les vestiges de ce qui fut autrefois chez lui, un appartement moderne de la ville de Gaza. Aujourd’hui il reste des ruines grises aux murs éventrés par deux ans de bombardements israéliens.
Au cours des 24 derniers mois, Ahmed Askar et sa famille ont été déplacés de force à plusieurs reprises. Sa soeur, elle, a été tuée avec toute sa belle-famille peu après le 7 octobre 2023. D’après l’ONU, depuis cette date, 92 % des habitations de la ville de Gaza ont été détruites, et près de deux millions de personnes ont été déplacées.










8 commentaires
La reconstruction sera longue et difficile, mais nécessaire pour que Gaza puisse renaître de ses cendres.
Il est difficile d’imaginer le traumatisme d’Ahmed Askar en revenant dans sa maison détruite. La vidéo qu’il a partagée doit être bouleversante.
Cette guerre a laissé des traces indélébiles, non seulement sur les bâtiments, mais aussi sur les âmes des habitants de Gaza.
C’est déchirant de voir à quel point cette guerre a détruit les vies et les foyers à Gaza. Comment les gens peuvent-ils reconstruire après tant de destruction?
Et la communauté internationale reste silencieuse. Pourquoi cette inaction face à une telle crise humanitaire?
Les médias occidentaux doivent couvrir davantage ces récits pour faire pression sur les décideurs politiques.
Les chiffres de l’ONU sont effarants. 92% des habitations détruites, c’est une catastrophe humanitaire sans précédent.
Les déplacements forcés répétés doivent être insupportables. Comment les familles peuvent-elles seulement espérer retrouver une vie normale?