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Une réunion ministérielle se tiendra lundi à Istanbul autour du plan de paix de Donald Trump pour Gaza
« Nous tiendrons une réunion à Istanbul lundi, si Dieu le veut, avec les ministres des affaires étrangères des pays qui ont rencontré Trump à New York afin d’évaluer nos progrès et de discuter de ce que nous pouvons accomplir ensemble lors de la prochaine étape », a déclaré le chef de la diplomatie turque, Hakan Fidan, devant la presse.
Selon le porte-parole du ministère, sont attendus les ministres des Emirats arabes unis, du Qatar, de Jordanie, du Pakistan, d’Indonésie, d’Arabie saoudite et d’Egypte, dont la participation reste à confirmer, ainsi que de la Turquie. Tous avaient rencontré Donald Trump le 23 septembre à New York, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies.
« Un plan de paix a émergé, offrant une lueur d’espoir à tous », a poursuivi M. Fidan lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue estonien, Margus Tsahkna.
Le ministre turc estime que les sujets suivants pourraient être abordés lundi pour l’application du plan de paix : « Quels sont les obstacles à sa mise en œuvre ? Quels sont les défis à relever ? Quelles sont les prochaines étapes ? De quoi discuterons-nous avec nos amis occidentaux ? Et quels soutiens existent aux pourparlers en cours avec les Etats-Unis ? »
Hakan Fidan a accusé le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, de « chercher un prétexte pour violer le cessez-le-feu [à Gaza] et relancer le génocide sous les yeux du monde entier ».
La Turquie a dépêché une équipe de 81 secouristes pour aider à la recherche des corps ensevelis, dont ceux des otages israéliens, mais ils restent bloqués avec leur équipement à Rafah en attente d’une autorisation d’Israël pour entrer dans Gaza.
« Notre diplomatie travaille intensivement », et « notre armée discute également de sa possible contribution à une force internationale » qui veillerait au respect du cessez-le-feu, a insisté M. Fidan. Cependant, M. Nétanyahou a revendiqué un droit de veto qui semble viser la Turquie, jugée trop proche du Hamas.









22 commentaires
La participation de l’Egypte et de l’Arabie saoudite est un signe positif, mais il faudra voir jusqu’où ils sont prêts à aller.
Ces deux pays ont une influence majeure, leur engagement sera crucial.
Intéressant de voir la Turquie jouer un rôle si central dans ces négociations. Leur engagement est déterminant.
Effectivement, la position géopolitique de la Turquie en fait un acteur incontournable dans ce dossier.
Le plan de paix de Trump suscite beaucoup d’espoir, mais il faudra voir comment il sera mis en œuvre sur le terrain.
Exact, l’application sera bien plus difficile que l’élaboration du plan.
La réunion d’Istanbul semble être une opportunité pour faire avancer le dialogue, mais il faudra voir si les pays participants s’engagent réellement.
Les intentions sont bonnes, mais l’engagement concret est ce qui compte le plus.
Une réunion ministérielle à Istanbul, c’est une étape cruciale pour relancer le processus de paix. Espérons que les discussions aboutiront à des mesures concrètes.
Oui, mais avec la complexité de la situation, je reste sceptique sur les résultats concrets à court terme.
La présence de plusieurs pays arabes et musulmans montre une volonté commune de faire avancer les choses.
Quels sont les véritables obstacles à la mise en œuvre de ce plan de paix ? L’histoire nous montre que la question est rarement technique.
Les divergences politiques profondes entre les parties en présence sont souvent le frein principal.
Les prochaines étapes devront être très claires pour que les progrès soient concrets. Espérons que les ministres en discuteront sérieusement.
Oui, la clarté et la transparence sont essentielles pour éviter les malentendus.
Les déclarations optimistes sont toujours bienvenues, mais il faut rester pragmatique face à une situation aussi tendue.
D’accord, gardons les pieds sur terre, mais sans perdre espoir.
C’est vrai, l’optimisme ne fait pas avancer les choses tout seul, il faut des actions.
Une lueur d’espoir, dit-on. J’espère que cette fois, les choses seront différentes et que les victimes récentes ne seront pas oubliées dans les négociations.
Les victimes ne doivent jamais être oubliées, c’est essentiel pour avancer vers une paix durable.
Un plan de paix est une chose, mais trouver un consensus entre toutes les parties prenantes en est une autre.
C’est malheureusement la réalité de ce genre de processus.