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Ceux qui trouvaient le compromis acceptable l’ont finalement emporté. Peu avant la fin des débats en commission sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), les députés ont adopté, vendredi 31 octobre, l’article qui prévoit la « suspension » de la réforme des retraites de 2023. Le premier ministre, Sébastien Lecornu, l’avait proposée pour répondre à une des revendications du Parti socialiste (PS) et tenter, ainsi, d’éviter un vote de censure de la part de cette formation.

La mesure en question a donné lieu à un scrutin public au cours duquel les composantes du Nouveau Front populaire se sont, encore, divisées : les représentants de La France insoumise (LFI) ont dit qu’ils étaient contre, tandis que Les Ecologistes et les membres du groupe Gauche démocrate et républicaine (GDR) se sont abstenus. En dehors du PS, les forces en faveur de la disposition sont le Rassemblement national (RN) ainsi que les élus macronistes et des centristes du groupe Les Démocrates.

C’est une première étape, qui permet un début de clarification sur le positionnement des acteurs en présence – sans lever toutes les interrogations pour certains d’entre eux. Elle a une portée symbolique, car l’ensemble du PLFSS a, par ailleurs, été rejeté aux termes des discussions, vendredi, peu après 23 heures. Un résultat sans conséquence, à ce stade, sur le sort du texte : les travaux doivent se poursuivre, cette fois-ci dans l’Hémicycle, à partir du mardi 4 novembre, sur la version initiale du projet de budget de la « Sécu » élaborée par l’exécutif.

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