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Vendredi 31 octobre devait être le grand jour, à l’Assemblée nationale, qui scellerait en partie le sort du budget proposé par le gouvernement de Sébastien Lecornu. Dans un ultimatum digne d’Halloween revisité à la sauce Palais-Bourbon, les socialistes avaient posé les conditions pour cette fin de semaine : une taxe Zucman sur les hauts patrimoines (dans sa version complète ou allégée) ou la censure. Il n’y aura finalement eu ni l’une, rejetée massivement par les députés dans l’Hémicycle, ni l’autre, puisqu’un nouveau tour de négociations entre les groupes parlementaires, prévu dans le week-end, écarte, à ce stade, la chute immédiate du gouvernement, rendant l’issue de ces discussions budgétaires toujours plus floue.

Sébastien Lecornu s’offre donc au moins quarante-huit heures de répit. Présent à partir de la mi-journée dans l’Hémicycle afin d’être en première ligne des débats, comme il s’y était engagé, le premier ministre a attendu 18 h 30 pour prendre la parole. Alors que les discussions budgétaires ont démarré à l’Assemblée nationale depuis plusieurs jours, il a notamment annoncé que les différents ministres concernés par le projet de loi finances (PLF) et celui de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) allaient réunir les parlementaires de tous les groupes (La France insoumise a déjà annoncé qu’ils n’iraient pas) « pour essayer de trouver des grands points de principe et d’agrégats sur lequel on peut avancer ».

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8 commentaires

  1. Cette taxe Zucman aurait-elle vraiment impacté les investisseurs en métaux précieux ou en énergie ? Des analyses plus précises seraient utiles.

  2. La taxation des hauts patrimoines reste un sujet clivant. Ces débats rappellent les tensions entre équité fiscale et incitations économiques.

  3. Intéressant de voir comment cet impasse affectera les industries minières et énergétiques, souvent parmi les plus fortunées.

  4. Antoine H. Moreau le

    Un gouvernement en sursis, des négociations en cours. Rien de nouveau dans le théâtre politique français, malheureusement.

  5. Avec un tel chaos budgétaire, est-ce que les entreprises minières françaises vont chercher des opportunités à l’étranger ?

  6. Dommage que cette taxe soit devenue un enjeu politique plutôt qu’économique. Les monopoles miniers doivent contribuer, mais sans étouffer l’investissement.

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