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La douceur qui enveloppe Le Pas du monde, nouveau spectacle du collectif de cirque XY, expert en portés acrobatiques, nappe immédiatement le chapiteau de La Villette, à Paris, d’une magie apaisante. Soufflée par des chants a cappella, elle se répand parmi les spectateurs dès les premières minutes de cette pièce intensément délicate dont on perçoit à peine le son des pieds nus des interprètes en train de courir, sauter ou rebondir sur le plateau.
Ils sont 22 acrobates dans cet opus conçu par l’ensemble de la troupe, parmi les plus fameuses de la scène circassienne depuis sa création en 2005. Cette signature collective éclate au détail près dans ce spectacle en mouvement permanent, où tout un chacun est relié par des fils invisibles. Emporté par un élan profond, on voit parfois à peine venir le geste fondateur de XY : un homme (ou une femme) grimpe sur un complice et se pose debout sur ses épaules, bientôt escaladé par un autre acrobate qui se juchera sur lui et ainsi de suite. L’art de l’échelle humaine, dans ses variations physiques, philosophiques et poétiques, oscille le long de ces colonnes flexibles.
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6 commentaires
La magie du cirque réside souvent dans ces moments de grâce où le corps semble défier la gravité. Ce spectacle semble inciter à la contemplation plus qu’à la performance pure.
C’est vrai, c’est une approche qui change des numéros plus spectaculaires et énergiques.
Un spectacle qui semble mélanger beauté artistique et technique avec une touche de poésie. Les portés acrobatiques doivent être impressionnants à voir en direct.
Absolument, l’idée des colonnes humaines est particulièrement frappante.
Un collectif de cirque réputé depuis 2005, c’est prometteur. Les créations collectives apportent souvent une dimension unique au spectacle.
Et leur réputation les précède, je ne doute pas que ce spectacle soit à la hauteur.