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Après le spectaculaire cambriolage au Louvre, dimanche 19 octobre, et le vol de bijoux estimés à 88 millions d’euros, la France s’est retrouvée sous le feu des critiques dans la presse étrangère. Mais, dans plusieurs pays européens, des musées ont également subi des vols retentissants et la question de la sécurité des œuvres fait régulièrement débat.
Belgique
Dans un pays où la culture se prépare à payer un nouveau tribut à l’austérité budgétaire, les grands musées affirment en chœur que la sécurité reste prioritaire pour eux. La ministre responsable des musées fédéraux, Vanessa Matz, a publié, dès le lendemain du casse du Louvre, un communiqué pour indiquer qu’elle réclamait un « état des lieux » en matière de sécurisation. La dernière enquête du genre avait été diligentée après un vol d’une tête de momie survenu en 2015 aux Musées royaux d’art et d’histoire. Il s’agit de « tirer les éventuelles leçons des événements récents », expliquait Mme Matz. C’est ensuite qu’elle verra, avec les directions des musées et les services de sécurité, si « les conditions de conservation du patrimoine restent optimales ».
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10 commentaires
Un vol pareil au Louvre, c’est un échec collectif. Comment les services de sécurité n’ont-ils pas anticipé ce genre de risque ?
C’est difficile à dire sans enquête approfondie. Les méthodes des cambrioleurs modernes sont de plus en plus sophistiquées.
Les musées belges, eux aussi, ont connu des problèmes de sécurité. Quand va-t-on enfin investir sérieusement dans la protection du patrimoine ?
Avec les budgets restreints, c’est un vrai défi pour les institutions culturelles. Dommage…
Incroyable ! 88 millions d’euros de bijoux volés au Louvre, c’est un record. Mais comment de tels vols peuvent-ils encore arriver dans un musée aussi bien protégé ?
La technologie évolue, mais les voleurs aussi. Les musées doivent constamment adapter leur sécurité.
La ministre belge a raison de demander un état des lieux. Mais combien de temps va-t-il falloir attendre pour des mesures concrètes ?
Les procédures administratifs sont souvent lentes, surtout dans le secteur public. Mais l’urgence est là.
Quelle ironie : alors que la culture subit des coupes budgétaires, on se retrouve à payer pour des caméras et des systèmes de sécurité plus performants.
C’est triste, mais le prix de l’incompétence ou de la négligence est souvent plus élevé que l’investissement initial.