Listen to the article

0:00
0:00

Depuis son lancement en 2006, un an tout juste après les émeutes urbaines qui ont suivi la mort de Zyed Benna et de Bouna Traoré, le festival Cinébanlieue travaille à faire émerger de jeunes talents. Le court-métrage y est notamment à l’honneur, avec la volonté de promouvoir « une diversité de regards, de talents et d’imaginaires » pour aider à mieux faire société. Sa vingtième édition, qui se tient, du mercredi 5 au vendredi 14 novembre, entre Saint-Denis, Montreuil et le nord de Paris, intitulée « L’amour existe », ne dérogera pas à la ligne.

Au fil des années, Thomas Cailley, Alice Diop, Blandine Lenoir, Maïmouna Doucouré, Jonathan Millet, Emma Benestan ou Reda Kateb y ont fait leurs premières armes. Pour cette édition, dix réalisateurs émergents se frotteront à la compétition consacrée aux courts. Au menu de cette sélection, un objet détonnant : le clip de DJ Snake, Patience (Sabali), signé Valentin Guiod, à la photographie soignée, autour du parcours d’un migrant ivoirien vers l’Europe avec Alassane Diong et Omar Sy.

Parmi les neuf autres propositions, deux films ancrés sur le territoire de l’île de La Réunion, La Vérité sur Alvert, le dernier dodo, de Nathan Clement, et Cachez cette barbe !, de Sophie Louÿs, prennent la forme de fables facétieuses et mystiques. Ce dernier, plein de fantaisie, met en scène une championne de nage sirène à qui pousse une immense barbe avec laquelle elle doit apprendre à vivre.

Il vous reste 51.83% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager.

Salle de presse de TheNews.re. Nous couvrons l'actualité réunionnaise et internationale avec rigueur et objectivité. Notre mission : informer les citoyens avec des analyses approfondies sur la politique, la société, l'économie et la culture.

6 commentaires

  1. Un clip comme celui de DJ Snake, signé par un jeune réalisateur, montre bien l’innovation constante dans le domaine cinématographique.

  2. Chloé I. Petit le

    Intéressant de voir comment ce festival met en lumière des réalités sociales à travers des courts-métrages. Une belle initiative pour donner la parole aux talents émergents.

  3. Antoine Durand le

    Je me demande comment les films de cette édition abordent des thèmes comme la migration ou la réalité sociale. Les analyses seront-elles profondes ?

    • Antoine H. Bernard le

      C’est justement ce qui rend le festival captivant : l’approche des réalisateurs émergents est souvent très percutante.

Laisser une réponse