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« Assassin ! » « Dehors, Castro ! » Malgré la pluie, des centaines de Brésiliens se sont rassemblés, vendredi 31 octobre, dès 13 heures, sur un terrain de football à Vila Cruzeiro, dans le bidonville du complexe de la Penha, dans le nord de Rio de Janeiro. Vêtus de tee-shirts blancs tachés de peinture rouge, habitants, chauffeurs de moto-taxi et militants ont dénoncé la violence de l’opération policière menée sur place, ainsi que dans les favelas voisines du complexe de l’Alemao, trois jours plus tôt, contre la faction criminelle Comando Vermelho.

Parallèlement, des rassemblements similaires ont eu lieu dans 19 autres villes du pays. De nombreuses pancartes brandies par les manifestants accusaient le gouverneur d’extrême droite de l’Etat de Rio de Janeiro, Claudio Castro, d’avoir organisé un « massacre ».

Selon le dernier décompte de la police, 121 personnes ont été tuées lors de l’opération déclenchée mardi, dont quatre agents des forces de l’ordre. Le Défenseur public (le service public de l’aide juridique de l’Etat de Rio de Janeiro) avance, lui, le chiffre de 132 morts. Quel que soit le bilan final, une chose est certaine : il s’agit du raid le plus meurtrier de l’histoire de Rio.

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4 commentaires

  1. Ce raid policier datant de 2023 au Brésil soulève des questions graves sur l’usage excessif de la force. La droite tente manifestement d’exploiter la situation pour des gains politiques.

  2. Les chiffres des victimes varient tellement, 121 contre 132 morts. Qui croire dans ces cas-là ? Les autorités imposent-elles des distorsions pour protéger leur image ?

  3. Marie B. Moreau le

    Ces rassemblements de protestation montrent que la population brésilienne aspire à plus de justice. Le gouvernement doit écouter ces voix. Soyons à l’écoute.

  4. La violence policière dans les favelas est un problème récurrent. Des réformes structurelles sont nécessaires, pas seulement des opérations ponctuelles.

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