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Le président de transition syrien, Ahmed Al-Charaa, continue de marquer l’histoire de son pays de son destin hors norme. Le djihadiste repenti et ancien chef rebelle, qui a mis fin à un demi-siècle de dictature du clan Al-Assad, le 8 décembre 2024, sera le premier chef d’Etat syrien à se rendre à la Maison Blanche depuis l’indépendance du pays en 1946. Il sera reçu par le président américain, Donald Trump, lors d’une « visite historique » prévue « pour la première semaine de novembre », a affirmé le ministre des affaires étrangères syrien, Assad Hassan Al-Chibani, au Dialogue de Manama, dimanche 2 novembre. La rencontre aura lieu le 10 novembre, avait précisé la veille l’envoyé spécial américain pour la Syrie, Tom Barrack, en marge de cette conférence annuelle sur la sécurité organisée dans la capitale de Bahreïn par l’International Institute for Strategic Studies.
« Il y aura de nombreuses questions sur la table, à commencer par la levée des sanctions et l’ouverture d’un nouveau chapitre dans les relations entre les Etats-Unis et la Syrie, l’assistance dans la lutte contre l’organisation Etat islamique [EI] », a explicité M. Al-Chibani. « Aujourd’hui, nous combattons » l’EI, « tout effort dans ce sens nécessite un soutien international », a-t-il ajouté.
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8 commentaires
Cette visite pourrait marquer un tournant dans les relations entre les États-Unis et la Syrie, surtout après des décennies de tensions.
Un rebelle repentant à la Maison Blanche, cela donne une lueur d’espoir pour le Moyen-Orient.
J’espère que cette visite aboutira à une stabilisation durable de la région.
Trump semble vouloir renforcer son héritage diplomatique avec cette visite historique.
Les questions de sécurité et de reconstruction seront probablement au cœur des discussions.
Un ancien rebelle devenu président, invité à la Maison Blanche, cela relève presque du miracle politique.
Quelle ironie de voir un ancien djihadiste être accueilli par Trump, connu pour ses positions anti-terroristes.
Je me demande quelles concessions la Syrie devra faire pour obtenir la levée des sanctions américaines.