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Alexandre Djouhri reste en prison. La chambre correctionnelle de la cour d’appel de Paris a rejeté, mardi 4 novembre, sa demande de mise en liberté aux termes d’un arrêt sévère. L’homme d’affaires, condamné le 25 septembre à six ans d’emprisonnement et à une amende de 3 millions d’euros, avait été incarcéré le jour même du jugement. Le banquier franco-djiboutien, Wahib Nacer, détenu le même jour, a lui été remis en liberté le 28 octobre ; le cas de Nicolas Sarkozy, incarcéré depuis le 21 octobre, sera examiné par la chambre lundi 10 novembre.
Me Charles Consigny, l’un des trois avocats du détenu, a longuement plaidé, lundi 3 novembre, la mise en liberté d’Alexandre Djouhri, en soulignant que son casier judiciaire était vierge, qu’il avait 66 ans et de sérieuses pathologies cardiaques, qu’il avait versé une caution de 2 millions d’euros, et que, pendant sept ans, il s’était « conformé en tous points » à son contrôle judiciaire. L’avocat avait proposé que son client puisse demeurer chez un ami, éventuellement sous bracelet électronique, rue de Miromesnil, dans le 8e arrondissement de Paris.
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12 commentaires
Les pathologies cardiaques de Djouhri ne semblent pas avoir convaincu le tribunal de sa mise en liberté.
C’est regrettable, surtout pour un homme de 66 ans.
Cette affaire met en lumière les limites du système judiciaire dans les cas impliquant des personnalités influentes.
Difficile de ne pas voir un traitement inégal selon les situations.
Un casier judiciaire vierge et une caution de 2 millions d’euros n’ont pas convaincu le tribunal.
Les juges semblent sceptiques sur la possibilité d’une fuite ou d’une manipulation des preuves.
La libération du banquier Wahib Nacer était moins attendue, mais elle montre qu’un retour en liberté est possible.
Mais chaque affaire a ses particularités, et les juges ne peuvent pas se baser sur un précédent seul.
Une décision sévère en effet. Espérons que les prochaines audiences apporteront plus de clarté.
Les affaires judiciaires complexes comme celle-ci nécessitent souvent des mois d’analyse.
M. Djouhri a fait appel, mais le tribunal a maintenu sa détention. Les arguments médicaux n’ont pas suffi.
C’est un dilemme entre justice et compassion, effectivement.