« The Morning Show » tient sa ligne clairvoyante et féministe

PAUSE SÉRIES

Attention, cette chronique contient des spoilers de la quatrième saison de la série The Morning Show.

Comme à son habitude depuis son lancement en 2019, The Morning Show s’est achevé à quelques jours de Thanksgiving, avec la mise en ligne, mercredi 19 novembre, du dernier épisode de sa quatrième saison. La série a été renouvelée, sa showrunneuse, Charlotte Stoudt, et ses collègues de salle d’écriture sont donc déjà à pied d’œuvre pour dessiner les contours de la prochaine, qui sera donc tournée sous la deuxième administration Trump – un challenge de taille pour ce soap opera médiatique très collé au contemporain, qui a fait de la défense de la vérité et des faits sa punchline.

Clore une saison du Morning Show (diffusé sur Apple TV) n’est jamais simple, tant la série multiplie les péripéties et les rebondissements. Au début du dernier épisode, l’enjeu principal reste le sort de Bradley (Reese Witherspoon), retenue dans une prison biélorusse et soumise à la torture (lumières allumées en permanence, heavy metal dans les oreilles…). Charlotte Stoudt a dit s’être inspirée de l’histoire d’Evan Gershkovich, correspondant en Russie pour le Wall Street Journal, arrêté au cours d’un reportage et détenu pendant quelques mois par les autorités russes.

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