« The Beast in Me », sur Netflix : un voisin à l’histoire trouble

NETFLIX – A LA DEMANDE – MINISÉRIE

Admettons-le, toutes les occasions de renouer avec Claire Danes, l’interprète d’Angela, 15 ans, sont bonnes. D’autant plus qu’elle est ici accompagnée de Matthew Rhys, qui de The Americans à Perry Mason s’est taillé une solide cote d’amour auprès des téléspectateurs. Les deux noms suffisent à aborder The Beast in Me sous les meilleurs auspices, d’autant plus que la série créée par l’écrivain Gabe Rotter (et « showrunnée » par un ancien d’Homeland, Howard Gordon) se présente comme un thriller littéraire aux motifs réconfortants – idéal pour le mois de novembre.

Aggie Wiggs (Claire Danes) est une journaliste et écrivaine célèbre mais en panne d’inspiration, recluse dans une grande maison en lisière de forêt depuis la mort accidentelle de son fils et la dislocation de son mariage. S’installe dans la maison d’à côté un promoteur immobilier tout aussi célèbre mais pour d’autres raisons : le très riche Niles Jarvis (Matthew Rhys) est soupçonné d’avoir fait disparaître sa première femme, quelques années auparavant. Secouée de sa léthargie par l’arrivée du couple tape-à-l’œil que forment Niles et sa nouvelle épouse, la blonde et lisse Nina (Brittany Snow), Aggie flaire dans la personnalité et le passé troubles de Niles un potentiel sujet d’investigation et d’écriture.

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