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Dans les films policiers, les enquêteurs cherchant à remonter la piste d’un criminel punaisent au mur des photographies, des croquis, des preuves pour mieux cerner son profil. Dans l’ordinateur de Superpoze, c’est un peu pareil. A l’écran, une longue page accumule toutes sortes d’éléments : notes écrites, photos, enregistrements sonores au dictaphone, morceaux inspirants… Un tableau d’idées ayant stimulé sa créativité au cours de la composition de son quatrième album, Siècle, sorti le 3 octobre.
Debout dans son studio du 20e arrondissement de Paris, proche du parc des Buttes-Chaumont, il nous présente les machines utilisées pour enregistrer ce disque, qu’il voit comme la rencontre entre le travail électronique de ses débuts et les évolutions plus récentes autour des harmonies et des instruments acoustiques.
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9 commentaires
Superpoze a clairement évolué depuis ses débuts. Cet album pourrait-elle marquer un tournant définitif vers un style plus hybride ?
C’est une question pertinente, son style semble effectivement se stabiliser vers cette hybridation.
Le temps nous le dira, mais pour l’instant, cette alliance est très convaincante.
La musique électronique et les instruments acoustiques peuvent parfois sembler opposés, mais ici, la fusion semble réussie. Les instruments à cordes apportent une dimension organique qui équilibre la froideur des machines. Bravo !
Un bel exemple de synesthésie musicale, où les deux mondes se rencontrent harmonieusement.
Tout à fait, la sensualité des cordes contraste avec la précision des machines, créant un équilibre captivant.
Un mélange passionnant entre technologie et tradition musicale. Comment Superpoze a-t-il réussi à équilibrer ces deux univers si distincts ?
Effectivement, c’est un défi intéressant. Peut-être en jouant sur les textures sonores pour créer une harmonie inattendue ?
Son parcours montre que l’innovation et la sensibilité ne sont pas incompatibles.