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L’AVIS DU « MONDE » – POURQUOI PAS

Le dispositif premier est passionnant – sur le papier. Une femme noire, Sana (Eye Haïdara), séparée, se démène pour s’occuper de ses deux garçons, et doit retrouver, avec eux, pour les vacances, son nouveau copain, blanc, qui s’avère être leur ancien entraîneur de foot, Jules (Jules Waringo). Un imbroglio hôtelier les pousse, sur l’insistance des enfants, à rallier la villa tropézienne des ex-beaux-parents de Sana, dont elle a encore les clés.

Après une nuit autoroutière vers le Sud, les voilà tous arrivés dans la demeure, au sein d’un lotissement rupin qui a vue sur la Méditerranée. Sana n’a prévenu ni son ex ni ses parents, elle ne veut pas le faire, et institue le principe de vacances en douce dans la villa.

Cela a déjà traîné jusqu’ici, a mijoté dans une carbonade à la Dardenne – caméra portée, plans nuques au plus près de têtes opaques. On suit encore car on se demande ce que va produire la villégiature clandestine, d’autant qu’un autre secret s’y superpose : Sana n’a pas encore annoncé à ses fils que Jules n’est plus seulement un bon copain. On se planque à l’extérieur, mais aussi à l’intérieur, les deux amants se retrouvant lorsque les enfants sont couchés.

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11 commentaires

  1. Pierre Richard le

    Interesting update on « Six jours, ce printemps-là » : des vacances en douce bien ennuyeuses. Curious how the grades will trend next quarter.

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