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L’extrême droite pourrait remporter la mairie de Bucarest, le 7 décembre, un an après l’annulation d’une élection présidentielle entachée d’irrégularités et de soupçons d’ingérence attribuée à la Russie. A la différence des municipales de juin 2024, où le centriste Nicusor Dan – élu en mai président de la République – avait remporté un deuxième mandat à la tête de la capitale notamment grâce à son action résolue contre la mafia immobilière, les résultats pourraient être plus fragmentés. « Cette fois, il n’y a pas de candidat rassembleur comme l’était M. Dan », explique le consultant politique Cristian Andrei.
Selon plusieurs sondages, quatre candidats sur 16 sont au coude-à-coude : le libéral Ciprian Ciucu (Parti national libéral, PNL), Daniel Baluta du Parti social-démocrate (PSD), le centriste Catalin Drula, du parti Union Sauvez la Roumanie (USR), qui cherche les faveurs du président Nicusor Dan, et enfin l’indépendante Anca Alexandrescu, soutenue par le parti d’extrême droite Alliance pour l’unité des Roumains (AUR) et les conservateurs du Parti national paysan chrétien-démocrate (PNTCD).
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9 commentaires
La fragmentation des résultats montre une société roumaine divisée. C’est inquiétant pour la stabilité politique du pays.
Exactement, sans candidat rassembleur, les choix risquent d’être plus extrêmes.
La Roumanie a connu des élections présidentes controversées. Ces municipales seront-t-elles mieux organisées ?
Toutefois, il est difficile de prédire sans avoir plus de détails sur les mesures mises en place.
L’extrême droite en Roumanie semble gagner du terrain, et cela pourrait avoir des conséquences importantes pour la capitale. Les élections municipales seront à suivre de près.
Il est intéressant de voir comment les partis traditionnels réagissent face à cette montée de l’extrême droite.
Oui, surtout après les problèmes lors de l’élection présidentielle. Espérons que ce scrutin sera plus transparent.
Cette journaliste soutenue par l’AUR est-elle vraiment compétente, ou est-ce une pure stratégie populiste ?
Difficile à dire, mais son soutien par les partis extrémistes laisse peu de place au doute.