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En 2025, pour la première fois, la balance commerciale de l’Europe avec la Chine pour les voitures neuves sera négative, alors qu’elle était encore excédentaire de 15 milliards d’euros en 2022. Cette déferlante d’importations chinoises fait réagir les constructeurs traditionnels et en particulier le groupe américain Ford, très présent sur le marché des véhicules utilitaires. Le constructeur américain et Renault ont annoncé, mardi 9 décembre, un « partenariat stratégique dans les véhicules particuliers et utilitaires ».
Jim Farley, le directeur général de Ford, qui avait fait le déplacement à Paris pour la signature de l’accord, a salué « la renaissance de Renault » sous la houlette de Luca de Meo (parti en septembre diriger le groupe de luxe Kering) et exprimé son « admiration pour la capacité [du constructeur français] à contenir les coûts sur ses plateformes pour les véhicules électriques ». Les discussions entre les groupes ont démarré au mois de mars, lors d’un voyage de François Provost, actuel directeur général de Renault et successeur de Luca de Meo, à Detroit (Michigan).
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9 commentaires
Intéressant de voir Renault et Ford collaborer pour produire des véhicules électriques en France. Cela pourrait redynamiser le secteur automobile français.
Effectivement, cette collaboration pourrait renforcer la position de l’Europe face aux importations chinoises.
J’espère que cela permettra aussi de créer des emplois locaux et de relancer l’industrie.
Jim Farley parle de la ‘renaissance de Renault’ sous Luca de Meo. Une reconnaissance qui montre que le constructeur français a su se réinventer.
Néanmoins, François Provost devra confirmer ces progrès dès 2024.
C’est vrai, Renault a fait d’importants efforts pour réduire ses coûts et se positionner sur l’électrique.
La balance commerciale européenne avec la Chine pour les voitures neuves devrait être négative en 2025. Une situation inquiétante qui nécessite des alliances comme celle de Ford et Renault.
Cependant, il faudra surveiller les conditions de cette collaboration pour s’assurer qu’elle profite bien à tous.
Oui, la pression des constructeurs chinois est forte, il est indispensable de s’unir pour rester compétitifs.