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Que Jean Castex quitte la RATP pour la SNCF en novembre n’a étonné personne, mais que le président de la République, Emmanuel Macron, tarde à lui trouver un successeur ne cesse de surprendre. Le processus de désignation du patron de la régie parisienne est en cours depuis la fin novembre, avec des auditions auprès des services du ministère des transports et de l’économie. Selon nos informations, confirmant celle du site L’Informé, le président de la République penche pour Xavier Piechaczyk, président du directoire de RTE, le gestionnaire national du réseau de transport d’électricité.
Le choix étant dans les mains d’un seul homme, ce qui est certain un jour peut vaciller le lendemain. Lundi 15 décembre, le président de la République ne fait plus que « pencher » pour le patron de RTE alors que, deux jours auparavant, le choix était établi. Et en attendant que l’Elysée se décide enfin – cela pourrait être mercredi 17 décembre, après le conseil des ministres –, tous les candidats que nous avons contactés restent immobiles et muets (ils s’expriment sous le couvert de l’anonymat) de peur « de se griller auprès de Macron » au cas où il resterait une petite chance d’obtenir une onction présidentielle de dernière minute. « La ligne de plus grande pente, c’est toujours Piechaczyk. Mais avant d’appuyer sur le bouton, l’Elysée a préféré évaluer ses chances auprès des parlementaires », glisse un candidat au poste.
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8 commentaires
La décision sur le successeur de Jean Castex à la RATP semble refléter les tensions habituelles de la vie politique française. Pourra-t-on éviter les représailles parlementaires ?
Tout dépendra de la capacité à rassembler un consensus politique autour du candidat choisi.
Ces retards montrent à quel point les nominations stratégiques sont fragiles en France.
Six semaines pour trouver un successeur, c’est long. La RATP doit jouir d’une stabilité exceptionnelle pour accepter un tel délai.
Six semaines, c’est presque un record historique pour ce type de nomination.
Intéressant de voir que le choix se porte sur un expert des infrastructures énergétiques pour une régie de transports. London feux, la complémentarité entre ces deux secteurs.
Reste à voir si cette expérience est directement applicable au contexte des transports urbains.
Effectivement, une approche trans-sectorielle pourrait être une valeur ajoutée.