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A La Réole, l’heure était à l’expectative samedi 4 octobre. Raphaël Glucksmann faisait sa rentrée politique ce week-end dans ce village de Gironde, situé sur les hauteurs de la Garonne. Vingt-quatre heures plus tôt, le nouveau premier ministre, Sébastien Lecornu, avait annoncé le renoncement à l’utilisation de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution qui permet au gouvernement de faire adopter une loi sans vote du Parlement. Après la surprise, l’heure était aux spéculations. Quelles sont les intentions du premier ministre, qui tout en faisant mine de tendre la main aux socialistes en répondant à l’une de leurs requêtes, a fermé la porte à toutes les autres (taxe Zucman, suspension de la réforme des retraites, etc.) ?

Pour Raphaël Glucksmann, « la censure n’est pas un objectif en soi ». « Mais si rien ne correspond à nos exigences, il y a aura censure. Le parlementarisme, ce n’est pas un gouvernement qui dit “je suis Ponce Pilate” », avance le fondateur de Place publique. « Cela commence à être crispant, y compris pour les partenaires de bonne volonté. Il nous faut des choses plus précises. Ce qui a été mis sur la table ne fait pas rentrer de l’argent et ne répond pas au besoin de justice fiscale », abonde l’eurodéputée Aurore Lalucq, coprésidente de Place publique.

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12 commentaires

  1. Je me demande à quoi sert vraiment cette main tendue si elle n’est pas accompagnée de mesures tangibles. La défiance risque de persister.

  2. Camille Robert le

    La réforme des retraites et la taxe Zucman sont des sujets sensibles. Renoncer au 49.3 était un premier pas, mais il faudra plus pour calmer le jeu.

  3. Sophie Richard le

    La politique est un terrain miné, surtout en période de crise. Lecornu a choisi une voie prudente, mais cela suffira-t-il à éviter les blocages ?

  4. Glucksmann a raison de souligner l’importance du parlementarisme. Un gouvernement ne peut pas simplement ignorer les demandes légitimes des autres partis.

  5. C’est intéressant de voir comment les tensions politiques influencent les décisions gouvernementales. Reste à savoir si les actions de Lecornu seront suffisantes pour apaiser les divergences.

  6. Antoine Petit le

    Les socialistes semblent sceptiques, et on les comprend. Les récentes annonces ressemblent plus à des demi-mesures qu’à de véritables concessions.

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