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Au pied de la cathédrale romane San Martino, en plein cœur de la vieille ville, malgré la pluie battante, ce sont de curieux pèlerins qui s’attroupent, mercredi 29 octobre, à proximité des colonnes pour se faire prendre en photo. Grimés et costumés en héros de fiction issus de leurs BD, jeux vidéo ou films préférés, les cosplayers sont aussi des centaines à déambuler sur les remparts de Lucques (Italie) qui, jusqu’au 2 novembre, organise l’annuel Lucca Comics & Games Festival. L’événement s’enorgueillit d’être le deuxième rassemblement de pop culture dans le monde derrière le Comiket de Tokyo et devant le Comic-Con de San Diego (Californie), en termes de fréquentation.
Le thème de cette année, « French Kiss », rend hommage à la BD et à la création françaises, une histoire à laquelle les dessinateurs italiens des années 1970 et 1980, employés chez des éditeurs hexagonaux, ont beaucoup participé. La veille de l’ouverture, 240 000 billets étaient déjà vendus, soit 4 % de plus qu’en 2024. Mais il est impossible de connaître le nombre exact de participants : les portes de la vieille ville restent ouvertes aux habitants et aux curieux qui peuvent accéder à l’espace public.
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13 commentaires
240 000 billets vendus avant même l’ouverture, ça montre l’ampleur du festival.
C’est impressionnant, mais avec les visiteurs libres, le chiffre doit être encore plus élevé.
Lucques devient vraiment la capitale européenne de la pop culture avec cet événement.
Et le thème français ajoute une touche supplémentaire, c’est génial pour les fans de BD.
Incroyable la passion des cosplayers ! Je me demande comment ils transportent tous leurs costumes.
Oui, c’est un vrai défi logistique, mais ils sont très organisés.
Beaucoup les expédient à l’avance ou les fabriquent sur place, surtout pour les thèmes comme ‘French Kiss’ cette année.
Le Comiket de Tokyo reste le plus grand, mais Lucca Comics se défend bien avec cette édition.
C’est vrai, et le fait que les portes restent ouvertes au public ajoute une dimension unique.
Intéressant de voir comment les dessinateurs italiens ont influencé la BD française.
C’est un bel hommage à leur travail, ils ont marqué leur époque.
La pluie ne semble pas décourager les cosplayers, preuve de leur motivation.
Oui, la passion l’emporte sur la météo, ils sont vraiment dévoués.