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Fondée en 1984 à Jouy-en-Josas (Yvelines), la Fondation Cartier a marqué un tournant en s’installant à Paris en 1994, dans le bâtiment tout en transparence de Jean Nouvel, boulevard Raspail, dans le 14e arrondissement. Aujourd’hui, elle ouvre un nouveau chapitre en prenant ses quartiers dans l’ancien Louvre des antiquaires, place du Palais-Royal, également réaménagé par Jean Nouvel. A quelques jours de son ouverture, samedi 25 octobre, son directeur général, Chris Dercon, président de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais entre 2019 et 2023, espère tripler le nombre de visiteurs.
Comment envisagez-vous ce nouveau chapitre dans l’histoire de la Fondation Cartier ? En continuité ou en rupture ?
Vous avez pu le constater, le lieu est beaucoup plus grand qu’à Jouy-en-Josas ou qu’au boulevard Raspail, où le bâtiment était formidable. Mais on était limité par l’espace. Il y avait une envie d’autre chose, à la fois de la part des commissaires d’exposition et des artistes amis de la fondation. La décision de bouger a été prise avant mon arrivée. Quand je dis « bouger », je parle de mouvement, ce qui caractérise notre nouvel espace repensé par Jean Nouvel. Bouger correspond d’ailleurs à l’histoire de ce lieu.
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16 commentaires
Un nouveau départ pour la Fondation Cartier, mais-attention à ne pas perdre son âme dans cette expansion.
L’expansion est souvent un risque, mais aussi une opportunité pour se réinventer.
Un changement de lieu peut être un nouveau souffle, ou une perte d’identité. Espérons que la Fondation Cartier saura garder son esprit pionnier.
L’esprit pionnier peut évoluer, mais l’important est qu’il ne se perde pas dans ce déménagement.
Un nouveau lieu, une nouvelle dynamique. J’espère que cette expansion permettra à la Fondation Cartier de toucher un public encore plus large tout en conservant son esprit innovant.
Je pense que l’ambition est louable, mais il faudra veiller à ne pas diluer l’essence même de la fondation dans ce nouvel espace.
L’innovation architecturale de Jean Nouvel pourrait effectivement attirer de nouveaux visiteurs, mais sera-t-elle accessible à tous financièrement ?
La fondation a besoin de place, mais est-ce que plus grand signifie toujours meilleur ?
La qualité prime sur la quantité, mais un espace plus vaste peut offrir plus d’opportunités artistiques.
La transparence du bâtiment de Jean Nouvel était déjà un atout. Que va apporter le nouveau lieu en termes d’expérience visuelle ?
Jean Nouvel sait jouer avec la lumière et l’espace, donc ce sera intéressant de voir comment il exploite cette nouvelle structure.
Intéressant de voir comment un lieu change la vision d’une institution. L’ancien Louvre des antiquaires est un cadre prestigieux et historique, quoi de mieux pour une fondation artistique ?
Historiquement prestigieux, mais est-ce compatible avec l’esprit avant-gardiste de la Fondation Cartier ?
Effectivement, ce choix de lieu montre une volonté de s’ancrer dans l’histoire pour mieux projeter vers l’avenir.
Tripler les visiteurs, c’est ambitieux. J intensidad de cette ambition est-elle réaliste ?
Avec un lieu plus grand et une programmation diversifiée, pourquoi pas, mais il faudra suivre les résultats concrets.