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LA LISTE DE LA MATINALE
Une fois n’est pas coutume, les séries de la semaine semblent avoir été réunies pour prouver que les vieilles recettes sont parfois les meilleures. De la énième adaptation des Liaisons dangereuse au polar le plus pantouflard, Merteuil, L’Heure zéro et The Beast in me remettent au goût du jour des motifs éculés.
« Merteuil » : l’éducation sexuelle et sentimentale d’une marquise
Les idées les moins originales accouchent parfois de séries étonnamment inspirées. C’est le cas de cette variation en forme de préquelle sur le thème des Liaisons dangereuses, scénarisée par Jean-Baptiste Delafon et réalisée par Jessica Palud, qui retrouve pour l’occasion Anamaria Vartolomei, qu’elle avait dirigée dans Maria. Le regard fasciné que pose la réalisatrice sur son interprète fait beaucoup pour porter Merteuil au-delà de son projet, très simple, d’imaginer la rencontre entre la future marquise de Merteuil, jouée par Vartolomei, et Valmont (Vincent Lacoste), qui l’initiera, avec la tante de celui-ci (interprétée dans la série par Diane Kruger) au libertinage.
L’idée de la série est de faire coïncider ces événements du passé avec ceux, bien connus, du roman de Pierre Choderlos de Laclos paru en 1782 – les jeux de pouvoir autour du jeune couple formé par Cécile de Volanges (Fantine Harduin) et le chevalier Danceny (Samuel Kircher), les sentiments de Valmont pour la présidente de Tourvel (Noée Abita), la rancœur de Merteuil envers une société qui l’empêche de jouer à armes égales avec les hommes.
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8 commentaires
Une autre adaptation des Liaisons dangereuses ? Je me demande si c’est vraiment nécessaire, mais avec cette distribution, ça peut valoir le détour.
Le polar pantouflard semble revenir à la mode, mais est-il vraiment innovant ?
Intéressant de voir comment les thèmes classiques peuvent être revisités sous de nouvelles formes.
Avec une réalisatrice comme Jessica Palud, on peut s’attendre à une approche visuelle soignée.
Diane Kruger dans un rôle de ce genre, ça promet !
Les séries ont souvent tendance à tomber dans des clichés, espérons que celles-ci évitent ce piège.
Je suis curieux de voir comment ‘Merteuil’ traite l’éducation sentimentale dans un contexte moderne.
Les vieilles recettes marchent parfois, mais il faut les moderniser intelligemment.