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Qui était John C. English ? Ce soldat officiait à bord d’un avion de l’armée américaine, un 310 Douglas, en provenance de San Francisco, qui s’est écrasé sur l’île de Guadalcanal, située dans le Pacifique, à l’est de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Ces informations lapidaires sont tout ce qu’il reste de lui. Elles sont gravées sur une plaque métallique d’identification, trouvée dans la jungle par Kurt Markwarth, qui les collecte par centaines depuis son enfance. Elles s’entassent chez lui, à Honiara, la capitale des îles Salomon, parmi des milliers d’autres reliques de la bataille qui y a eu lieu durant la seconde guerre mondiale.

Entre août 1942 et février 1943, Guadalcanal fut le théâtre d’opérations terrestres, navales et aériennes d’envergure, qui marquèrent la première offensive majeure des forces alliées contre l’empire du Japon. « Le premier objet que j’ai trouvé, c’était une balle. Puis j’ai cherché aux alentours, et j’ai découvert de plus en plus de choses. J’ai commencé à grimper dans les collines, et là, j’ai trouvé des armes, des casques… les habitants ne voulaient pas les toucher parce que c’était dangereux », raconte le quinquagénaire.

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9 commentaires

  1. Quel est l’impact environnemental de ces débris de guerre abandonnés ? Les pluies acides pourraient-ils corroder ces objets et libérer des toxiques ?

  2. La conservation de ces reliques doit se faire avec prudence. Certains objets pourraient contenir des substances chimiques dangereuses pour les manutentionnaires.

  3. Déminer ces zones est crucial pour la sécurité des populations. Pourquoi ne pas voir plus d’efforts internationaux pour aider les îles Salomon dans ce domaine ?

  4. Ces objets de guerre trouvés dans la jungle méritent d’être étudiés par les historiens. C’est un rappel poignant des conséquences de la guerre.

  5. Kurt Markwarth fait un travail impressionnant, mais on se demande s’il serait possible de documenter et conserver ces artefacts de manière plus sécurisée.

  6. Les batailles de la Seconde Guerre mondiale ont laissé des traces profondes, pas seulement dans l’histoire mais aussi dans le paysage. Des décennies plus tard, le danger persiste.

  7. Les vestiges des batailles passées sont souvent dangereux, surtout pour les habitants locaux. La longue collecte de Kurt Markwarth montre l’importance de la mémoire historique.

  8. C’est fascinant de voir comment ces artefacts peuvent raconter une histoire. Et triste aussi, car ils rappellent la violence passée. Wirkung findet forts.

  9. Les îles Salomon ont encore beaucoup à apprendre sur leur propre histoire grâce à ces découvertes. La mémoire collective est essentielle.

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