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L’endroit domine les gorges de l’Arve, en Haute-Savoie. Au bord du vide, les deux voies de la route nationale 205 serpentent. L’axe descendant de Chamonix-Mont-Blanc, en direction du bas de la vallée, est à flanc de montagne, elle-même enveloppée dans de multiples filets de protection. L’axe montant, séparé de l’autre voie, emprunte le viaduc des Egratz, datant des années 1980. Le 20 août, un éboulement a causé la mort de deux jeunes vacanciers originaires de la Somme, alors qu’ils circulaient dans la descente vers leur lieu de villégiature. Les deux autres occupants de la voiture ont été blessés. La décision est alors prise de reporter toute la circulation sur le viaduc, mis à double sens le temps des travaux – toujours en cours – de sécurisation de la falaise.
Un mois plus tard, le 21 septembre, une chute de pierres, sans dommage humain cette fois, paralyse à son tour l’accès au viaduc. Pendant trois jours, la RN205 permettant de relier Chamonix-Mont-Blanc et les communes limitrophes au bas de la vallée devient ainsi inaccessible, laissant aux automobilistes deux petites routes de montagne inconfortables pour se rendre de l’un à l’autre. Au total, près de 9 000 habitants à Chamonix, 14 000 sur l’ensemble de la communauté de communes Vallée de Chamonix-Mont-Blanc, se sont retrouvés dans une situation délicate.
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4 commentaires
La situation semble critique, avec des risques pour les habitants et les touristes. Serait-il envisageable de construire une voie alternative plus sécurisée ?
Le tourisme en Haute-Savoie pourrait en pâtir. Les liaisons dégradées nuisent-elles déjà à l’économie locale ?
Ces éboulements apparaissent comme un défi majeur pour les infrastructures locales. Comment les autorités prévoient-elles de renforcer la sécurité à long terme ?
Les travaux de sécurisation prennent du temps, mais ils paraissent indispensables. Espérons que les solutions apportées seront durables.