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L’avertissement est venu de l’une de ses vieilles connaissances : « Si vous avez des interrogations qui fâchent, ou simplement pertinentes, il va vous blacklister. » L’oiseau de mauvais augure a, semble-t-il, vu juste.
Frédéric Merlin a décliné toute rencontre avec « M Le magazine du Monde » – « Il est malheureusement indisponible », a fini par lâcher, après trois semaines de relances, l’un des consultants de Forward Global, l’agence qui gère sa communication et celle de son groupe, la Société des grands magasins (SGM). Notre e-mail de questions n’a pas eu plus de succès. « Au regard de leur tonalité, SGM n’entend pas y répondre », a fait savoir le même communicant.
A l’approche de Noël, le patron du BHV se fait presque discret. Au cœur de l’automne, pourtant, le jeune homme, 34 ans, avait multiplié les apparitions médiatiques. Sur les plateaux de télévision, costard impeccable, cheveux gominés, teint hâlé et sourire ultra-brillant, il a défendu son « exclusivité mondiale » : un partenariat avec Shein, la plateforme de l’ultra-fast-fashion, critiquée pour ses dérives environnementales, éthiques et sociales.
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12 commentaires
Médias évités, questions ignorées, et une communication gérée par une agence… Cela sent le contrôle excessif et l’opacité.
Il est étrange qu’un homme d’affaires évite autant les médias. Cela cache probablement des choses moins reluisantes ?
C’est bien possible, surtout avec un partenaire comme Shein, connu pour ses problèmes sociaux et environnementaux.
Ce Frédéric Merlin semble éviter les questions gênantes. Intéressant cette stratégie d’évitement, presque classique pour certains patrons.
Mais est-ce vraiment surprenant ? Beaucoup font pareil dans ce milieu.
Exactement, et pire, en s’associant avec Shein, il montre d’autres priorités que l’éthique.
Un partenariat exclusif avec Shein ? Voilà une manière de se racheter une crédibilité auprès de certains, mais c’est discutable.
Shein, encore ? Les dérives de cette plateforme semblent accepter par certains entrepreneurs sans scrupules.
Vrai, mais c’est pourtant un partenariat qui fait tache dans un contexte de plus en plus sensibilisé.
Cela relève peut-être du profit à tout prix, sans souci des conséquences.
Pause médiatique à l’approche de Noël ? Ou simplement une volonté de cacher certaines réalités ?
Les deux peut-être, mais il est clair que les questions posées semblaient le déranger.