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Quelques heures seulement après la troisième attaque en cinq jours contre des pétroliers russes en Mer noire, Vladimir Poutine a brandi, mardi 2 décembre, une nouvelle menace contre Kiev et ses alliés européens. « Ce que font actuellement les forces armées ukrainiennes est de la piraterie », a déclaré le chef du Kremlin, juste avant de commencer ses discussions à Moscou avec Steve Witkoff, l’émissaire spécial du président américain Donald Trump.
Habitué depuis l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022 à présenter la Russie en agressé et non en agresseur, M. Poutine a averti que Moscou pourrait envisager « la possibilité de mesures de représailles contre les navires des pays qui aident l’Ukraine à commettre ces actes de piraterie ». Il n’a pas cité de pays mais a précisé que seraient visés les installations portuaires et les navires faisant escale dans les ports ukrainiens. Et ajouté une nouvelle menace : « L’option la plus radicale serait de couper l’Ukraine de la mer ; la piraterie deviendrait alors, en principe, impossible. »
Depuis le début la guerre, l’Ukraine a mené des frappes navales contre des navires russes, notamment en utilisant des drones sous-marins chargés d’explosifs. Ses opérations, souvent spectaculaires, se sont jusqu’à présent limitées aux eaux septentrionales de la mer Noire. En recul sur ses terres, en grande difficulté dans les négociations en cours, Kiev vient d’élargir le front naval en frappant coup sur coup trois cargos à proximité des côtes turques.
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21 commentaires
Les drones sous-marins ukrainiens représentent une menace croissante pour la flotte russe. Cette guerre sous-marine pourrait changer la donne.
La Russie avait sous-estimé l’innovation militaire ukrainienne. Cela pourrait être un tournant.
Poutine semble déterminé à renforcer son contrôle sur la région. Ces menaces sonnent comme un avertissement sérieux pour les alliés de l’Ukraine.
C’est une stratégie typique de la Russie, jouer la menace pour décourager toute intervention étrangère.
La situation en mer Noire est de plus en plus tendue. Ces attaques répétées risquent de déclencher une réaction en chaîne imprévisible.
L’ONU devrait intervenir avant que la situation ne dégénère complètement.
La visite de l’émissaire américain à Moscou est-elle une réelle tentative de paix ou une manœuvre politique?
Avec Trump, il est difficile de savoir. Les intérêts économiques semblent souvent primer sur la diplomatie.
La piraterie évoquée par Poutine est un terme intéressant. Est-ce une tentative de légitimer ses actions?
La propagande russe utilise souvent des termes flous pour justifier l’injustifiable.
La rhétorique de Poutine devient de plus en plus agressive. Cela laisse penser qu’une escalade militaire pourrait être inévitable.
Le Kremlin a perdu tout crédibilité diplomatique. Les menaces vides ne font qu’aggraver la situation.
Ces attaques rappellent la guerre froide, où la mer Noire était un point chaud. L’histoire semble se répéter.
Malheureusement, les tensions géopolitiques semblent cycliques. L’OTAN doit rester vigilante.
Les infrastructures portuaires ukrainiennes sont déjà vulnérables. Une attaque directe pourrait paralyser l’économie du pays.
La communauté internationale doit protéger ces infrastructures pour éviter une catastrophe humanitaire.
Ces attaques en mer Noire pourraient avoir un impact majeur sur les flux de pétrole, ce qui serait préoccupant pour l’Europe.
Effectivement, l’Europe dépend encore en partie du pétrole russe. Une escalade pourrait affecter les prix de l’énergie.
Espérons que la diplomatie puisse désamorcer la situation avant qu’elle n’atteigne un point de non-retour.
Si la Russie coupe l’Ukraine de la mer, cela isolerait encore davantage le pays. Une telle mesure serait désastreuse.
L’Ukraine a déjà fait preuve de résilience. Une telle mesure pourrait dialectement renforcer sa détermination.