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Le HCR alerte sur le sort des déplacés ukrainiens alors que l’hiver approche
L’ONU a alerté, mardi, sur son manque de moyens, dus notamment à la baisse drastique du financement américain, pour protéger des millions de réfugiés et déplacés cet hiver. Elle a lancé un appel aux dons pour collecter au moins 35 millions de dollars.
Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) attire particulièrement l’attention sur le sort des Ukrainiens, des Syriens et des Afghans. Dans ces trois pays, « les familles devront endurer des températures glaciales sans les éléments que beaucoup d’entre nous tiennent pour acquis : un toit décent, une bonne isolation, le chauffage, des couvertures, des vêtements chauds ou des médicaments », a souligné Dominique Hyde, cheffe des relations extérieures du HCR, dans un communiqué.
« Les budgets humanitaires sont au bord de la rupture et l’aide hivernale que nous apportons sera bien moindre cette année », a averti Mme Hyde. Le HCR juge crucial l’aide de donateurs privés afin d’« aider à réparer les maisons bombardées, isoler les habitations, fournir chaleur et couvertures aux enfants et aux personnes âgées, et financer l’achat de médicaments et de repas chauds », a-t-elle détaillé.
Sous la présidence de Donald Trump, les Etats-Unis, traditionnellement premier donateur mondial, ont drastiquement réduit leur aide étrangère. Auparavant, Washington finançait plus de 40 % du budget du HCR, et d’autres grands pays donateurs ont réduit leurs contributions, ce qui grève considérablement les finances de l’agence.
En Ukraine, les températures pourraient chuter jusqu’à −20 °C, la population s’apprêtant à vivre un quatrième hiver dans un contexte de guerre à grande échelle depuis l’invasion russe de 2022. « Les besoins humanitaires continuent de croître, l’intensification des attaques faisant des victimes civiles et détruisant les infrastructures, ce qui aggrave les coupures de gaz, d’électricité et d’eau », insiste le HCR.








18 commentaires
Les conditions hivernières en Ukraine vont être particulièrement difficiles pour les déplacés. J’espère que l’appel aux dons sera entendu pour les soutenir.
Les populations les plus vulnérables paient toujours le prix fort. Urgent d’agir.
Il est frustrant de voir que les budgets humanitaires diminuent alors que les besoins augmentent.
La situation des réfugiés syriens et afghans n’est pas non plus à négliger. Les températures extrêmes menacent des vies déjà fragile.
Les enfants et les personnes âgées sont les plus exposés. Cet appel à l’aide doit être une priorité absolue.
Les couvertures et vêtements chauds sont basiques, mais essentiels. Comment les acheminer efficacement vers ceux qui en ont besoin ?
La guerre en Ukraine et la précarité en Syrie et en Afghanistan sont des crises interconnectées. Une approche globale est nécessaire.
L’appel à dons est urgent, mais où va réellement l’argent ? J’espère que les fonds seront utilisés de manière efficace.
Une question pertinente. La transparence des ONG est cruciale pour maintenir la confiance.
Les médicaments manquent également, en plus du chauffage. Une situation alarmante pour les plus fragiles.
C’est une double peine : froid et maladie. Inacceptable dans le monde actuel.
Les maisons bombardées nécessitent des réparations urgentes pour affronter l’hiver. Sans isolation, le froid sera mortel.
C’est une course contre la montre. Les saisons froides ne pardonnent pas.
La crise énergétique mondiale risque d’aggraver les difficultés des déplacés. Espérons que des solutions soient trouvées rapidement.
La solidarité internationale est plus que jamais nécessaire dans cette situation complexe.
Avec la baisse des financements, l’aide hivernale risque d’être bien insuffisante cette année. Comment pouvons-nous contribuer ?
Chaque geste compte, même petit. Les dons privés peuvent faire la différence.
Les pays riches doivent assumer leurs responsabilités historiques et financières. L’aide humanitaire ne peut venir uniquement des dons privadas.