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Dina Urich aide, depuis 2022, à évacuer vers l’Ukraine les habitants des territoires occupés par la Russie. Ancienne membre du conseil d’administration de l’ONG Helping to Leave, elle est aujourd’hui directrice des programmes de la fondation Plakhta, créée en juillet avec le même objectif, en se concentrant sur les jeunes de 16 à 25 ans. Cette volontaire ukrainienne explique combien fuir ces zones est difficile, long et coûteux, et décrit l’impact de la propagande russe, qui donne parfois lieu à des dialogues « fous » avec les Ukrainiens à leur sortie.
Est-il facile de sortir des territoires occupés ?
Non. Les gens demandent souvent pourquoi les Ukrainiens ne partent pas de ces territoires : mais parce que c’est extrêmement difficile et coûteux ! Au début de l’invasion [en février 2022], il y avait des corridors humanitaires depuis la ligne de front mais, depuis décembre 2022, ce n’est plus le cas. On pouvait également aller directement de la Russie vers l’Ukraine en passant par Soumy [nord-est], mais, depuis l’opération ukrainienne à Koursk [en Russie, en août 2024], c’est fini aussi.
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22 commentaires
Comment les jeunes Ukrainiens dans ces zones peuvent-ils échapper à la propagande russe ?
Les ONG locales essaient de leur offrir une éducation critique.
C’est vraiment troublant de voir comment la propagande russe influence même les jeunes Ukrainiens. Comment les organisations comme Plakhta parviennent-elles à contrer ces narratifs ?
La désinformation est un outil de guerre aussi puissant que les armes. Espérons que ces efforts porteront leurs fruits.
Elles travaillent surtout sur le terrain en fournissant des informations fiables et en aidant à l’évacuation.
Quelle tristesse de lire que même les jeunes sont pris dans ce piège de désinformation. L’éducation semble être la seule clé.
La propagande russe ne laisse aucune chance aux jeunes de voir la vérité.
Exactement, et c’est pourquoi les programmes de Plakhta sont essentiels.
C’est un article poignant. J’espère que la communauté internationale augmente son soutien.
C’est malheureusement trop souvent sous-estimé.
Je me demande comment les Ukrainiens vivent sous cette occupation. La peur doit être permanente.
Oui, et la pression psychologique doit être immense.
La situation à Koursk semble avoir aggrave les choses. Est-ce que l’Ukraine a d’autres plans pour aiding les habitants ?
Pour l’instant, les options sont limitées, mais les efforts se poursuivent.
Les détails sur les coûts et les risques pour fuir sont glaçants. Comment les familles peuvent-elles se permettre ces dépenses ?
C’est l’un des plus grands défis, surtout pour les personnes défavorisées.
La situation est complexe, mais l’aide locale est cruciale pour soutenir ces jeunes. Comment pouvons-nous contribuer ?
Les dons aux ONG comme Plakhta sont une façon directe de les soutenir.
Les corridors humanitaires sont essentiels, mais leur disparition montre un manque d’accès international.
C’est un problème grave, car cela laisse des millions de personnes isolées.
Les difficultés pour quitter les territoires occupés sont bien réelles, mais pourquoi personne ne parle des alternatives ?
Les corridors humanitaires ont disparu, et les chemins restants sont périlleux. Il faut des solutions concrètes.