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A Paris, au cœur du Quartier latin, réputé pour sa concentration de cinémas d’art et d’essai, c’est une soirée en apparence ordinaire. Rue Champollion, le Reflet Médicis projette, ce 18 septembre, deux anciens films en noir et blanc. Le premier, Séparation des sœurs siamoises, est un court-métrage, réalisé en 1902 par le DEugène Doyen. Le second, qui date de 1960, est un classique du cinéma d’horreur : Les Yeux sans visage, de Georges Franju.

Employé de Dulac Cinémas, propriétaire du Reflet Médicis et fondateur du ciné-club Toujours plus gore, Dorian Périgois, 24 ans, et son équipe de bénévoles ont concocté cette sélection, intitulée « Anesthésie générale », première d’un cycle de neuf séances. Plus surprenant, des cartes postales et des tee-shirts à l’effigie du ciné-club sont en vente, et chacun peut profiter gratuitement d’un photocall ou siroter une sangria offerte. Car Dorian Périgois tient à faire de chaque séance un événement. Ce soir-là, 100 spectateurs ont répondu présent.

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11 commentaires

  1. Intéressant de voir comment les ciné-clubs se réinventent avec des thèmes comme l’horreur. Une nouvelle façon d’attirer les jeunes ?

  2. Antoine Richard le

    Les articles réservés aux abonnés, c’est un peu frustrant. Et si on était tous libres d’accéder à l’information ?

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