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Dans de petites villes comme dans de grandes agglomérations, pour tous ou pour de larges pans de la population, l’idée de rendre gratuits les transports en commun urbains est largement proposée, débattue et combattue par les candidats aux élections municipales. Et peu importe que la question des transports ne soit que rarement une compétence communale, tant que la proposition permet de se démarquer de ces adversaires.
A la veille du second anniversaire de la gratuité dans son réseau pour l’ensemble de ses administrés, Montpellier-Méditerranée Métropole a mis en place un Obervatoire des mobilités pour mesurer les changements de comportement. Sur la période 2019-2024, alors que la gratuité se mettait progressivement en place, la part modale de la voiture a chuté de 58 % à 49 % à Montpellier et de 70 % à 51 % sur l’ensemble des 31 communes de la métropole. Parallèlement, l’utilisation des transports en commun urbains a crû de 17 % à 19 % dans la ville et de 10 % à 15 % dans la métropole. Enfin, la part du vélo a augmenté de 5 % à 8 % à Montpellier et de 4 % à 6 % dans l’agglomération. « Il est très difficile d’isoler précisément les causes de la baisse de l’usage de la voiture, mais assurément, la gratuité des transports y a contribué », se réjouit Michaël Delafosse, maire (Parti socialiste) de Montpellier et président de la métropole.
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21 commentaires
La metropole de Montpellier montre que la gratuité des transports est possible. Quels sont les freins dans les autres villes ?
Cela dépend des budgets locaux et de la volonté politique, sans doute.
La réduction de l’usage de la voiture est encourageante, mais les transports gratuits suffisent-ils pour atteindre les objectifs climatiques ?
Il faudra d’autres mesures, comme l’interdiction des véhicules polluants dans le centre-ville.
Je me demande comment Montpellier finance une telle mesure, surtout en période de crise économique.
Les revenus perdus sur les tickets doivent être compensés par d’autres sources, probablement.
Une baisse de l’usage de la voiture, c’est une bonne nouvelle ! Mais quels sont les coûts réels pour la collectivité ?
La subvention est importante, mais les économies sur la santé publique pourraient compenser.
La gratuité des transports peut-elle vraiment résoudre tous les problèmes de mobilité ?
Non, mais c’est un bon début pour inciter les gens à changer leurs habitudes.
La gratuité des transports à Montpellier semble avoir un impact positif sur les habitudes de déplacement. Comment maintenir cette dynamique sur le long terme ?
Il faudra sûrement des investissements supplémentaires pour augmenter l’offre et éviter la saturation.
Souhaitons que d’autres villes suivent cet exemple pour réduire la pollution automobile.
Intéressant de voir que le vélo progresse aussi. Cela confirme que les alternatives à la voiture existent réellement.
Oui, mais il faudrait encore plus d’investissements dans les pistes cyclables.
Montpellier a réussi à réduire la dépendance à la voiture. Quelle est la prochaine étape pour améliorer la mobilité ?
Surtout développer les transports en commun et les infrastructures pour vélos.
La gratuité des transports est un sujet sensible, mais les résultats de Montpellier semblent prometteurs.
Oui, si d’autres villes suivent, l’impact environnemental pourrait être significatif.
La métropole a mis en place un observatoire des mobilités. A-t-il permis de mesurer l’impact de la gratuité sur le trafic ?
Oui, les données semblent montrer une nette baisse de l’usage de la voiture.