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Au carrefour de la départementale, une banderole a été accrochée à une clôture : « Joigny cherche médecin ». Plus haut, sur la butte qui surplombe la vieille ville, c’est la grille d’une école qui est ornée d’un calicot proclamant « Non à la fermeture de classe ». Sous le soleil de décembre, Joigny semble charmante avec ses ruelles de maisons médiévales dominées par le château des comtes de Gondi et ses vignes en arrière-plan. Le décor cache pourtant une des villes parmi les plus touchées par la réforme de l’Etat.

L’ancienne sous-préfecture de l’Yonne a vécu en quinze ans un véritable plan social public en voyant la plupart de ses administrations nationales fermer leurs guichets. Un rapport du Sénat l’avait même désignée, en 2011, « ville martyre de la RGPD [révision générale des politiques publiques] ». De fait, la ville a perdu plus de 500 fonctionnaires. Une véritable saignée pour une commune de 9 000 habitants.

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21 commentaires

  1. La fermeture des services publics à Joigny est une tragédie pour cette ville historique. Facile de promettre, bien plus difficile d’agir.

  2. Perdre près de 500 fonctionnaires en 15 ans, c’est une catastrophe pour une ville de cette taille. Comment les services esssentiels peuvent-ils encore fonctionner ?

  3. Camille B. Durand le

    Joigny est un exemple frappant des effets négatifs de la RGPP. Comment trouver un équilibre entre réforme et survie des territoires ?

  4. Joigny est le symbole des villes sacrifiées par les politiques publiques actuelles. Quand changements, il ne faut pas commenceer par les plus petits.

  5. La fermeture des services publics dans les petites villes comme Joigny est un vrai fléau. Où iront les habitants si tout disparaît ?

  6. Fermer des classes et supprimer des médecins dans cette petite ville, c’est dégager les personnels au détriment des habitants. Une politique court-termiste.

  7. Joigny montre bien les conséquences dramatiques des fermetures de services publics. Comment les habitants peuvent-ils continuer à vivre correctement sans accès aux soins ou à l’éducation ?

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