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C’est sous un déluge de bombes israéliennes que la population de la bande de Gaza a écouté, lundi 29 septembre, le plan annoncé par le président américain pour mettre fin à la guerre dans l’enclave. Epuisés par vingt-quatre mois de frappes, de déplacements forcés et de destructions, les Gazaouis espéraient que Donald Trump prononcerait le mot tant attendu : « cessez-le-feu ».

« Je voulais qu’ils annoncent la fin de la guerre, sans conditions et sans rien », témoigne Oum Alaa – du camp d’Al-Mawassi, dans le sud, où elle a été déplacée il y a un an –, jointe par téléphone (Israël interdisant aux journalistes étrangers l’accès à la bande de Gaza, depuis l’attaque d’Israël par le Hamas, le 7 octobre 2023). « Trump est un impulsif, il n’a pas de parole. Une fois il est avec nous, une fois il est contre nous », dit-elle énervée.

Comme elle, beaucoup de Gazaouis contactés par Le Monde se disent déçus. Le plan en 20 points est, selon eux, taillé sur mesure pour les intérêts israéliens. « Ce n’est pas Trump qui a mis en place ce plan, c’est Nétanyahou ! C’est un plan israélien. Ce qui m’inquiète le plus, c’est qu’il n’y a pas de calendrier pour le retrait de l’armée. C’est un piège », affirme Abou Alaa, 40 ans, père de cinq enfants, qui s’exprime sous pseudonyme.

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7 commentaires

  1. Sophie Robert le

    Les habitants de Gaza espéraient peut-être trop d’un tel plan après tant de souffrances. La déception est compréhensible face à un texte perçu comme biaisé.

  2. Sophie Richard le

    Ce plan semble créer plus d’inquiétudes que d’espoirs pour la population gazaouie. Les conditions imposées risquent d’aggraver la situation au lieu d’apporter une paix durable.

  3. Pierre Richard le

    Si ce plan est vraiment taillé pour les intérêts israéliens, il y a peu de chances qu’il soit accepté par les parties prenantes. La question est de savoir qui en sortira gagnant.

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