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Depuis la dissolution de juin 2024, le temps politique s’est brutalement accéléré pour défier les lois de la physique. Et de la logique aussi. Dimanche 5 octobre, Les Républicains (LR) sont passés en l’espace de quatre heures d’« une participation exigeante » dans gouvernement dirigé par Sébastien Lecornu à la menace de lui claquer la porte au nez. « La composition du gouvernement ne reflète pas la rupture promise », a dénoncé Bruno Retailleau à 21 h 22, sur X. Et d’annoncer la tenue d’un conseil stratégique lundi à 11 h 30 pour statuer sur la présence de son parti dans l’équipe Lecornu, où LR compte cinq portefeuilles sur dix-huit.
Deux heures plus tôt, le président de LR était pourtant reconduit au ministère de l’intérieur. Comment un ministre peut-il dénoncer le casting du gouvernement auquel il appartient ? « On n’est pas le flotteur droit de la Macronie », souffle-t-on dans son entourage. Les revenants Bruno Le Maire et Eric Woerth sont peut-être des anciens de LR, mais ils incarneraient le « macronisme du passé », selon le député des Hauts-de-Seine, Jean-Didier Berger.
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21 commentaires
La communication de LR est aussi claire que de l’eau trouble.
Ils perdent en crédibilité avec ces changements d’avis fréquents.
Un gouvernement qui vacille, c’est un mauvais signal pour l’économie et les entreprises.
Surtout dans un contexte de tensions déjà présentes.
Cette situation rappelle à quel point la politique française est un longue série de coups tordus.
Un manque de sérieux qui n’augure rien de bon.
Un gouvernement instable, c’est rarement bon pour les marchés, surtout ceux liés aux matières premières.
C’est vrai, l’incertitude politique coûte cher à long terme.
Finalement, cette crise montre combien la politique française est imprévisible ces derniers temps.
Cela pourrait avoir des répercussions sur les investissements dans les secteurs clés.
La rupture promise n’est qu’un leurre, semble-t-il.
Le discrédit des promesses politiques ne fait que grandir.
Ces tensions internes pourraient bien handicaper la relance économique.
Les investisseurs détestent l’incertitude.
Les Républicains mettent peut-être leur avenir en jeu avec ces décisions précipitées.
Le risque de perdre en influence est réel.
Les revers politiques s’enchaînent, et cette volte-face de LR en dit long sur leur défiance face à Lecornu.
La cohérence n’a jamais été le fort de cette alliance.
Cela montre clairement que les alliances politiques sont souvent instables.
Les Républicains semblent jouer un jeu dangereux avec ces revirements constants.
C’est une stratégie à haut risque, surtout après une dissolution récente.