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« Maria, on en est où sur la chasuble de Robert ? » La question, lancée à l’une des brodeuses de l’atelier, sort de la bouche de Filippo Sorcinelli comme s’il parlait d’un vieil ami. Le couturier évoque en réalité l’ex-cardinal Robert Francis Prevost, plus célèbre aujourd’hui sous le nom de Léon XIV.
« Avec le pape Léon XIV, on se connaît depuis trente ans. Nous nous sommes rencontrés en 1995, dans la ville de Tolentino, non loin de mon village d’origine. A l’époque je jouais comme organiste dans les églises et lui était frère augustinien dans la région [Robert Francis Prevost a rejoint l’ordre de saint Augsutin dès 1977 et a été ordonné prêtre en 1982] », lâche Filippo Sorcinelli, la tête plongée dans un tiroir de bobines de fils entassées en vrac dans son atelier, à Santarcangelo di Romagna, en Italie.
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15 commentaires
Un article passionnant sur un sujet peu exploré. Je me demande comment il est perçu dans les cérémonies religieuses en tant qu’homme ouvertement gay.
Effectivement, c’est un point qui mériterait d’être creusé, surtout dans un domaine traditionnellement conservateur.
Je ne m’attendais pas à un tel mélange de modestie et de fierté dans ce témoignage. Son histoire est inspirante.
Son honnêteté et sa passion sont vraiment touchantes.
Un bel exemple de diversité et d’acceptation dans un milieu qui peut parfois être réticent au changement.
Oui, c’est une belle leçon de modernité et d’ouverture d’esprit.
Cette interview montre à quel point la mode peut être un vecteur de transformation sociale, même dans les institutions les plus anciennes.
Absolument, la couture et la religion partagent une dimension symbolique forte.
L’article laisse beaucoup de questions en suspens, notamment sur sa relation avec le pape Léon XIV. J’espère qu’il sera développé plus en détail.
Je suis d’accord, il y a manifestement beaucoup à dire sur cette collaboration.
Filippo Sorcinelli semble être une personnalité fascinante, mêlant art, tradition et spiritualité. J’aimerais en savoir plus sur son parcours.
Tout à fait, son histoire rappelle celle de ces rares artistes qui réussissent à fusionner leur foi et leur talent.
Intéressant de voir un couturier aussi impliqué dans la vie religieuse, surtout avec des figures aussi hautes que le pape. Comment concilie-t-il ces deux mondes ?
C’est vrai, la mode et la religion sont deux univers très différents, mais finalement complémentaires.
Il semble que pour lui, la foi et la créativité vont de pair.