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ARTE – DIMANCHE 9 NOVEMBRE À 17 H 45 – DOCUMENTAIRE

Félix Vallotton (1865-1925) fut peintre, graveur, écrivain, mais aussi anarchiste, puis grand bourgeois, et aussi un sacré cochon, fasciné par les femmes (nues si possible) qui, en même temps, l’effrayaient. Une personnalité complexe et un talent hors normes que décrypte le documentaire de Jérôme Lambert et Philippe Picard. Né à Lausanne, dans une famille bourgeoise, austère et calviniste, il s’échappe assez vite : en 1882, à 16 ans, il prend le train pour Paris, s’inscrit à l’Académie Julian et surtout hante le Louvre où il copie assidûment les maîtres anciens. Aux impressionnistes, il préfère Vinci, Holbein et Vermeer. « Aux modernes, écrit-il, je trouvais moins d’attraits. »

On peut avoir l’amour de l’ancien et être de son temps, surtout en ce qui concerne la vie parisienne. Il faut imaginer ce que peut ressentir un jeune Vaudois découvrant les Folies-Bergère, mais aussi les grisettes. Il emménage en 1889 avec l’une d’entre elles, une jeune modiste nommée Hélène Chatenay, « un cœur d’or », dira-t-il plus tard lors de ses obsèques.

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13 commentaires

  1. Pourquoi évoquer ses relations avec les femmes comme un tabou ? Son art reflète une époque où les tabous étaient nombreux.

  2. Parfois, les documentaires sur les artistes donnent plus d’importance à leur vie privée qu’à leur œuvre. Est-ce vraiment le cas ici ?

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