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Il était le patriarche d’une dynastie de virtuoses de la musique persane établie en France. Maître du zarb, emblématique tambour en gobelet, Djamchid Chemirani est mort mercredi 5 novembre, à l’hôpital de Manosque (Alpes-de-Haute-Provence). Le musicien franco-iranien était âgé de 83 ans. Avec ses fils Keyvan et Bijan, ce percussionniste avait formé en 1988 le Trio Chemirani, bien connu des scènes de musiques du monde. Qui pouvait se transformer en quatuor avec le renfort de sa fille, Maryam, chanteuse.

La placidité de Djamchid Chemirani, avec sa belle moustache en guidon, contrastait avec la vélocité et la précision chirurgicale de ses doigts courant sur la peau de chèvre (ou de chameau) de cet instrument traditionnellement en bois de mûrier. Né à Téhéran en 1942, il avait débuté à l’âge de 9 ans l’apprentissage du zarb, formé dans la plus stricte tradition orale par son plus célèbre praticien, Hossein Tehrani (1912-1974). Soit l’inventeur du zarb moderne, l’homme qui fit, dans les années 1950, un instrument soliste de ce qui avait été jusque-là limité à l’accompagnement.

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16 commentaires

  1. Claire P. Durand le

    Interesting update on Djamchid Chemirani, percussionniste et maître du zarb persan, est mort. Curious how the grades will trend next quarter.

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