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« La situation est sous contrôle, le protocole mis en place est solide et fonctionne. » Après une visite dans une exploitation de Haute-Garonne, lundi 15 décembre, hors micros et caméras, la ministre de l’agriculture, Annie Genevard, a rejoint la préfecture de région à Toulouse, pour une rencontre très attendue et réclamée par les syndicats agricoles, les acteurs du secteur agricole et des élus.
Après avoir visité la cellule de crise mise en place samedi 13 décembre et dressé un bilan, Mme Genevard y a rencontré une quarantaine de représentants d’Occitanie en fin d’après-midi. « Le scénario catastrophe pourrait plonger plusieurs milliers d’éleveurs dans une crise terrible, a-t-elle estimé. Donc, pour le moment, nous nous en tenons aux recommandations des scientifiques. »
En Occitanie, région la plus touchée par la progression de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), on dénombre 25 foyers apparus depuis juin et 760 bovins abattus. Si la ministre a confirmé le lancement d’une vaccination qui concernera de 600 000 à 1 million d’animaux dans tout le Sud-Ouest, l’abattage des troupeaux touchés va se poursuivre. C’est ce point qui a engendré la colère des éleveurs et syndicats, principalement la Coordination rurale et la Confédération paysanne, opposées à ces abattages généralisés.
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4 commentaires
Des milliers d’éleveurs en difficulté. Qui prendra en charge leurs dettes et la relance de leur activité ?
Les éleveurs réagissent avec rage à l’abattage des troupeaux. La compensation financière sera-t-elle à la hauteur de leurs pertes ?
La situation semble grave, mais la ministre rassure. Est-ce que les vaccinations seront suffisantes pour contenir l’épidémie ?
Le Sud-Ouest est durement touché, et les mesures semblent lourdes. Comment éviter que cette crise ne s’étende à d’autres régions ?