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L’AVIS DU « MONDE » – À NE PAS MANQUER
Chez Bill Plympton, les objets ont des pouvoirs magiques, les animaux ont des yeux caméra et les femmes ne sont pas que des vamps. Duel à Monte-Carlo del Norte, huitième long-métrage du réalisateur de films d’animation né en 1946, n’échappe pas à la règle. Mais le cinéaste new-yorkais multiprimé se renouvelle avec un western dessiné au stylo à encre, peu coloré, loin de l’esthétique acidulée de ses films culte, avec ses personnages étirables comme des chewing-gums – Your Face (1987), nommé aux Oscars, How to Kiss (1989), 25 moyens d’arrêter de fumer (1989), Les Mutants de l’espace (2001), grand prix à Annecy, Les Amants électriques (2013), etc.
Le western s’ouvre depuis l’œil d’un vautour, en plein vol, scannant la terre aride comme un drone. Un cow-boy solitaire et déshydraté passe par là, quand soudain des trombes d’eau se transforment en typhon, l’emportant lui et son cheval. Le gris-bleu s’engouffre dans l’écran, chassant les tons sépia des premiers plans. Bienvenue dans l’Oregon (où a grandi Plympton), sa musique country (que le cinéaste écoutait avec son père), ses pluies diluviennes, ses forêts et ses arbres très pratiques pour y pendre l’ennemi.
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10 commentaires
L’Oregon et ses paysages sauvages, parfaits pour un film d’animation aussi excentrique.
Et cette colonne sonore country, ça doit donner une ambiance du tonnerre !
Bill Plympton continue d’innover avec ses films d’animation, mêlant humour et critique sociale. Ce western musical semble une nouvelle pépite à découvrir.
Tu as vu ses autres films ? Ils sont tous aussi uniques les uns que les autres.
Un western avec des éléments magiques, ça promet d’être original !
Un film à voir absolument pour les fans de l’auteur, mais aussi pour ceux qui cherchent de l’originalité.
Tu penses qu’il pourra séduire un public plus large avec ce style ?
Plympton a toujours eu un style bien à lui, loin des standards. Son approche cette fois-ci semble encore plus audacieuse.
Exact, mais c’est ce qui fait son charme, non ?
Décidément, Plympton ne manque pas d’imagination. Un cow-boy et des éléments surnaturels, ça devrait faire un sacré mélange.