Listen to the article
Pour un cadre supérieur en quête d’une banque, toutes les options en ligne ne se valent pas d’après l’enquête annuelle Panorabanques- « Le Monde ». Si BoursoBank, Fortuneo, Hello Bank ! et Monabanq sont les quatre établissements les moins chers du panel pour ce profil, celui-ci peut débourser entre 11,90 euros (Boursobank) et 109 euros (Monabanq) dans l’année, selon son choix. Les banques historiques sont quant à elles bien plus onéreuses, avec des frais compris entre 208,10 euros et 288,35 euros dans les principaux réseaux.
Leurs clients sont notamment pénalisés par des tarifs très élevés sur les opérations à l’étranger. Pour les paiements hors zone euro, les réseaux appliquent une commission fixe comprise entre 0 et 2,20 euros par opération, à laquelle s’ajoutent des frais variables compris entre 0 % et 3,50 % du montant ; pour les retraits de devises, une commission fixe de 3,10 euros en moyenne et des frais variables de 2,40 %.
Conscients de l’avantage concurrentiel des banques numériques sur cette ligne de frais, de plus en plus d’acteurs historiques mettent en place des forfaits internationaux permettant d’y échapper, moyennant la souscription d’un abonnement mensuel. Celui-ci inclut alors les opérations en devises en illimité ou en nombre suffisant. « Ces prestations se multiplient depuis trois ans. C’est, pour les réseaux, une façon de répondre aux offres souvent gratuites à l’étranger des banques en ligne ou mobiles », explique Anna Meylacq, la porte-parole de Panorabanques. Désormais, BRED Banque populaire, BNP Paribas, Caisse d’épargne, Crédit coopératif, La Banque postale, LCL et SG proposent des options dont le coût est fixé entre 4 euros et 18,50 euros par mois.
Il vous reste 39.54% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.










17 commentaires
Pourquoi les banques traditionnelles ne proposent-elles pas plus largement des forfaits sans frais à l’étranger ? Le marché des voyageurs est énorme.
Certaines le font déjà, mais à des tarifs parfois prohibitifs. La concurrence poussée par les néobanques pourrait changer la donne.
C’est une question légitime. Peut-être qu’elles craignent de perdre en rentabilité avec ces offres.
Les banques numériques semblent mieux armées pour concurrencer les acteurs historiques. Reste à savoir si cette tendance va se généraliser.
Les banques en ligne ont effectivement un avantage certain sur ce point. Espérons que les autres suivront.
Les frais bancaires à l’étranger sont un vrai frein pour les investisseurs et les professionnels. Les solutions existent, mais elles sont souvent méconnues.
Effectivement, une meilleure information des clients faciliterait tout. Les banques devraient être plus transparentes.
Les frais bancaires liés aux paiements à l’étranger restent un sujet épineux. Les banques traditionnelles devraient vraiment revoir leur politique tarifaire pour rester compétitives.
C’est exactement ça. Les alternatives en ligne offrent souvent des solutions plus avantageuses pour les voyageurs ou les expatriés.
Certaines banques historiques proposent désormais des forfaits internationaux. Suffit-il de les adopter pour résoudre le problème ?
Les frais de retraits à l’étranger atteignent des sommets. Comment justifier des commissions fixes et variables aussi élevées ?
Les banques numériques proposent souvent des solutions plus économiques. Pour les paiements internationaux fréquents, elles sont incontournables.
C’est indéniable. Leurs frais réduits en font des partenaires de choix pour les transactions à l’étranger.
Les banques historiques pourraient perdre des clients si elles ne s’adaptent pas. Les frais élevés à l’étranger sont un facteur de frustration.
Les clients ont de plus en plus de choix, les banques traditionnelles doivent évoluer pour ne pas être dépassées.
Les frais de change et les commissions sur les retraits à l’étranger sont exorbitants pour certaines banques. Il est temps de comparer les offres avant de souscrire.
Tout à fait. Les différences peuvent être énormes d’une banque à l’autre, mieux vaut être vigilant.